La première dispersion de collection rend hommage à Georgina Audemar, défunte épouse d'Abdessadeq El Glaoui Avis aux amateurs d'art qui veulent enrichir leurs collections avec des objets d'art rares. En effet, la Compagnie marocaine d'objet d'art (CMOOA) revient à nouveau et inaugure un nouveau cycle de ventes aux enchères exclusivement en ligne. Prévue du 29 mars au 2 avril 2022, cette première vacation rend hommage aux collections privées initiées par des amateurs d'art durant la seconde moitié du XXème siècle au Maroc. Elle concernera, selon la CMOOA, celle de feue Georgina Audemar, épouse Abdessadeq El Glaoui disparue en 2006, et qui a manifesté très tôt un goût raffiné pour les objets antiques issus de différentes cultures et territoires du monde. «Au début des années 50, elle entame la création d'ensembles artistiques distincts provenant majoritairement d'Asie et d'Afrique de l'Ouest alors qu'elle vivait entre Paris, New York, Genève et St-Moritz avec son premier époux Jean Dupuy, propriétaire du journal «Le Petit Parisien». Extrêmement pointue dans ses choix, Georgina Audemar a collectionné des objets d'art qui répondaient à une quête de sophistication absolue pour le savoir-faire artisanal. Tout au long de sa vie, elle a manifesté une grande exigence pour les matériaux nobles d'articles précieux qu'elle affectionnait», explique la compagnie d'art. En effet, sa collection constituée au fil du temps épouse un peu le cours de son destin. «Elle se sépare de Jean Dupuy en 1959 pour épouser Abdessadeq El Glaoui, fils du Pacha Thami El Glaoui, grand commis de l'Etat qui aura eu une riche carrière au sein du ministère des affaires étrangères occupant le poste d'ambassadeur du Royaume dans plusieurs grandes capitales occidentales dont Copenhague, Helsinki, Bonn RFA, Paris et Washington. A ses côtés, elle continuera d'entreprendre dans le monde des affaires tout en enrichissant sa collection», ajoute la même source. Par ailleurs, la vente aux enchères en ligne présente 117 objets d'art. Il donne à voir de riches ensembles en malachite, jade, porcelaine de chine, ivoire et opaline, ainsi qu'un très rare ensemble de coffres de mariée marocains en bois de cèdre à décor gravé polychrome d'arabesques mauresques, et de motifs floraux de la fin du XIXe siècle.