L'Association marocaine pour l'éducation de la jeunesse (AMEJ) vient de tenir à Bouznika son 16ème congrès national ordinaire pour «l'instauration de politiques publiques intégrées consacrées à l'enfance, la jeunesse et la femme». L'occasion pour cette association d'évoquer la symbolique de la célébration de la Journée mondiale de l'enfant, voire de «considérer les colonies de vacances tel un secteur social vivant». Mieux encore, ce congrès est notamment couronné par des recommandations destinées à mettre l'accent sur «la nécessité de créer le Conseil consultatif pour la famille et l'enfance tout en activant le rôle du Conseil consultatif pour la jeunesse et l'action sociale pour accomplir leurs missions constitutionnelles». De même, l'AMEJ revendique aux secteurs publics concernés d'associer le mouvement social éducatif pour instaurer des politiques publiques intégrées dédiées à l'enfance, la jeunesse et la femme. De plus, elle appelle à la réforme intégrale du code de la famille en annulant notamment le mariage des mineures.