Le Conseil militaire transitoire du Soudan a annoncé que la Commission commune d'enquête a conclu que nombreux sont les membres des forces régulières a être impliquées dans la dispersion du sit-in, devant le siège de l'armée à Khartoum, du 3 juin dernier. Ces accusations s'inscrivent « dans le cadre de l'engagement pris par le Conseil militaire transitoire à l'égard du peuple soudanais, de dévoiler tous les faits liés aux incidents de sécurité ayant accompagné le raid contre des délinquants du quartier Colombia, et à son impact sur la zone de sit-in devant le commandement général, dont le conseil militaire n'avait pas l'intention de disperser », indique un communiqué du conseil militaire transitoire, cité par la chaîne d'information continue russe, RT News. En conséquence, avance le communiqué, « une commission commune d'enquête a été créée et a réussi à découvrir des éléments de preuve pendant une enquête préliminaire, contre un certain nombre de membres des forces régulières qui ont été placés en garde à vue par l'armée en vue de leur soumission urgente aux autorités judiciaires. » Le Conseil a précisé que l'enquête se poursuit afin de révéler tous les faits à l'opinion publique dans un délai de trois jours, assurant que « tous les coupables seront traduits en justice conformément à la réglementation et à la législation », conclut le communiqué.