Des médias italiens ont révélé que des bus d'occasion israéliens seront livrés prochainement à la capitale économique afin d'assurer le service public des transports en commun à Casablanca durant la phase transitoire post-M'dina Bus. Un nouveau scandale vient d'éclater au beau milieu du Conseil de la commune urbaine de Casablanca, présidé par Abdelaziz El Omari. En effet, des médias italiens ont indiqué que des autobus d'occasion en provenance d'Israël ont été acquis par la ville de Casablanca. Cette nouvelle a suscité l'ire des citoyens casablancais qui ont fait part de leur mécontentement sur les réseaux sociaux tout en appelant le Conseil de la ville à fournir des explications à ce sujet. Jusqu'à présent, le maire de Casablanca, Abdelaziz El Omari, n'a émis aucun commentaire public et s'est contenté de nier en bloc la nouvelle sur le site officiel de son parti, ce qui a attisé la colère des internautes marocains. Soulignons que la ville de Casablanca fait face à une large crise de transport. Pour remédier à ce problème, le Conseil de la ville a reçu [NDLR : fin novembre 2019] la première flotte de bus d'occasion qui devaient être exploitée afin d'assurer le service public des transports en commun durant la phase transitoire post-M'dina Bus . Toutefois ces véhicules d'occasion sont toujours coincés au port de Casablanca, pour des raisons inconnues. De plus, le maire pjdiste a fait savoir, lors de la session de ce mois de février du Conseil de la ville, que leur mise en exploitation est liée à l'accomplissement de certaines formalités administratives. Pour rappel, dans un article qui date du 9 février, le quotidien italien Il Messaggero a fait savoir que dans la flotte de bus bloqués dans le port de Casablanca, au moins 70 proviennent de Tel Aviv, en Israël. Ces bus ont été initialement destinés à la régie des transports urbains de Rome (ATAC). « A leur arrivée à Rome, il s'est avéré que ces bus ont déjà 10 ans d'ancienneté et ne peuvent pas être réenregistrés car trop polluants », conclut le journal italien.