Le vélo est devenu un mode de locomotion privilégié en Tunisie depuis le début du confinement, rapportent plusieurs médias. Avec le confinement, de nouveaux adeptes sont venus grossir la communauté des cyclistes en Tunisie. Craignant pour leur sécurité, ils espèrent que déconfinement laissera une plus grande place aux vélos dans les villes tunisiennes. Jeudi 7 mai, une centaine de cyclistes, brandissant des pancartes, portant des masques et se tenant à 1,50 mètre de distance les uns des autres, ont improvisé une piste cyclable sur la route du quartier d'affaires Berges du lac 2, à Tunis. Ils appellent à l'installation de pistes cyclables. C'est l'association Vélorution qui mène cette lutte en vue d'instaurer la culture du vélo en Tunisie. Elle explique que cette mesure s'impose aujourd'hui notamment en ces temps de pandémie où le déplacement et le transport écologique, notamment à vélo, est efficace contre la propagation du virus. Elle rappelle également le décès tragique d'une cycliste qui a trouvé la mort, fauchée par une voiture à cause de l'absence d'une piste cyclable. Vélorution préconise de faire du vélo un véhicule prioritaire à la fin du confinement puisque cela permet de baisser la pollution de l'air grâce à une réduction importante des taux de polluants atmosphériques. De plus, le vélo permet naturellement la distanciation sociale et est unanimement reconnu pour ses bénéfices sur le système respiratoire et la réduction des risques de diabète et de surpoids, facteurs aggravants de la mortalité du virus.