Des dizaines d'Algériens se sont rassemblés, vendredi 4 septembre, devant leur ambassade à Paris pour faire interpeller les autorités algériennes. Bloqués en France depuis quatre mois en raison de la crise sanitaire, ils demandent à être rapatriés chez eux, selon France 24. Face à la crise sanitaire du coronavirus, le régime algérien est confronté aux demandes de compatriotes en déplacement ou en résidence à France, voulant revenir au plus vite en Algérie. Plus de 5 000 Algériens de passage à l'Hexagone se retrouvent pris au piège depuis quatre mois dans le pays, en raison de la crise du Covid-19, écrit France 24. Selon la chaîne, ils ont manifesté pour la troisième fois à Paris. L'Union européenne a annoncé le 30 juin la réouverture de ses frontières aériennes avec l'Algérie, mais toutes les frontières de l'Algérie vont rester fermées jusqu'à la fin de la pandémie de Covid-19, a annoncé dimanche soir 28 juin le président Abdelmadjid Tebbboune, face à une recrudescence des cas de contamination. Le chef de l'Etat mal élu, qui a présidé une réunion du conseil des ministres, a ordonné le «maintien de la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes», selon un communiqué publié par l'agence de presse officielle APS. L'Algérie est en proie à une flambée de foyers d'infection, en particulier à l'est (Sétif) et au sud-est du pays, due selon les autorités au non-respect des règles de prévention. Les manifestants rassemblés devant leur ambassade à Paris, affirme France 24, réclament des rapatriements d'urgence. Beaucoup, selon la chaîne, «sont à cours de ressources et errent dans la capitale. D'autres ont perdu leur emploi ou s'inquiètent pour leurs proches restés seuls au pays.»