La situation aux frontières avec le Maroc, nouvelle marotte du régime algérien. Les dernières décisions algériennes sont fruit d'une «une attitude violente, injustifiée et complètement disproportionnée», assure une source proche du gouvernement marocain au quotidien français L'Opinion. Désormais, c'est au cours des réunions du Haut-Conseil de sécurité (HCS), qui regroupe les principaux hauts responsables de l'Etat, notamment le président, le premier ministre, le ministre des affaires étrangères, son collègue de l'intérieur et le chef d'état-major de l'armée et le patron de la gendarmerie, que se prennent les décisions les plus hostiles à l'égard du Maroc. L'Algérie, selon le quotidien, veut cibler commercialement le Maroc en Afrique. «Le futur port de Cherchell, non loin d'Alger, devrait se positionner en frontal de celui de Tanger Med. Alger veut aussi utiliser la route transsaharienne, en cours de finalisation, pour acheminer ses produits vers l'hinterland africain. Les échanges entre les deux pays sont aujourd'hui au plus bas. Ils sont passés d'un peu moins de 800 millions d'euros en 2016 à 500 millions en 2020 et devraient encore se réduire en 2021 avec le non-renouvellement du contrat du gazoduc Maghreb-Europe, qui relie depuis 1996 les gisements algériens d'Hassi-R'Mel à l'Europe via le royaume» a-t-on affirmé. «On se prépare à vivre sans notre voisin», assure la source marocaine. «Nous devons réorienter les échanges avec les autres régions du Maroc et encourager l'activité dans les régions frontalières», confiait récemment à L'Opinion une source au sein de la future coalition marocaine.