Lors d'une conférence de presse avec le chancelier allemand, Olaf Scholz, Emmanuel Macron a réitéré son soutien à l'Ukraine face au regain de tensions avec Moscou. La Russie paiera un coût « très élevé » en cas d'attaque contre l'Ukraine, a prévenu mardi 25 janvier Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse commune avec le chancelier allemand Olaf Scholz, réaffirmant le soutien des Occidentaux aux côtés de Kiev. « Nous ne pouvons que constater que la Russie est en train de devenir une puissance de déséquilibre », a déclaré Emmanuel Macron, notant que les actes de déstabilisation d'anciens Etats soviétiques « se multiplient ». Le chef de l'Etat a cependant appelé à ne « pas abandonner » le dialogue avec la Russie, estimant que celui-ci devait se poursuivre dans le cadre de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Il a par ailleurs annoncé qu'il aura vendredi un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, à qui il entend demander des « clarifications » sur les intentions de Moscou à l'égard de l'Ukraine. La Russie a lancé une nouvelle série de manœuvres militaires à proximité de l'Ukraine et en Crimée annexée, mardi, quelques heures après avoir accusé les Etats-Unis d' »exacerber » les tensions en mettant en alerte des milliers de soldats américains. De son côté, Washington a détaillé les lourdes sanctions que subirait la Russie en cas d'invasion de l'Ukraine. « Il n'est plus question de réponse graduée. Cette fois nous commencerons d'emblée par le haut de l'échelle (des sanctions) et nous y resterons », a dit un haut responsable de la Maison Blanche, s'exprimant sous couvert d'anonymat auprès de quelques journalistes.