La fermeté du Maroc à l'égard de l'Algérie sur la question du Sahara marocain, comme sur d'autres dossiers d'intérêt commun, s'est révélée payante, depuis 1999, date à laquelle SM le Roi Mohammed VI a adopté une nouvelle ligne de conduite face à l'Algérie, qui se résume en ce qui suit : fermeté absolue sur le dossier du Sahara, sans aucune concession. Le régime algérien, qui est depuis l'indépendance, régenté par des militaires, n'a jamais nourri de bonnes et loyales intentions, dans ses relations avec le Royaume du Maroc et prenait toujours la flexibilité de ce dernier et son ouverture pour une faiblesse, en tentant de lui soutirer toujours davantage. Avec un peu plus d'intelligence et de tact, mais aussi de sincérité et d'objectivité, l'Algérie aurait édifié un partenariat largement positif avec le Royaume du Maroc, en raison des choix stratégiques, politiques et économiques du Royaume. L'Algérie ne se serait pas, comme aujourd'hui, retrouvée dans une grave impasse économique et sociale. A la place des Algériens, , j'éprouverais de la honte et de l'humiliation, lors des visites des hauts dirigeants algériens dans les pays du Golfe, face au faste des Palais et des infrastructures et la vie décente des dirigeants et des citoyens de ces contrées, aussi bien au Qatar, aux Emirats arabes unis, au Bahrein, en Arabie Saoudite, des pays pétroliers et gaziers comme l'Algérie qui, en peu de temps, se sont nettement émancipés comparés à une Algérie, restée à la traine, pauvre, sans infrastructures comparables, et sujette en permanence à des émeutes populaires, sur des préoccupations d'ordre alimentaires qu'on dirait dérisoires. Si les dirigeants algériens ou des plumitifs à leur solde tentent continuellement d'établir des cloisons murales entre le peuple marocain et la monarchie marocaine, rendue responsable de la détérioration des relations bilatérales, ils n'arrivent jamais à briser le socle des liens solides établis entre le peuple marocain et la monarchie, qui se consolide au fil du temps et qui n'aura jamais été plus forte, comme aujourd'hui. Contrairement bien évidemment au système politique algérien, soi disant «progressiste et socialiste » qui, non seulement a montré ses graves défaillances de gouvernance, abandonnant le peuple dans la misère, mais qui est coupé du peuple, contesté et décrié dans la rue, au prix de milliers de chouhadas, lors d'émeutes cycliques. L'autre différence fondamentale entre les deux systèmes politiques reste l'ancrage de la monarchie marocaine dans l'histoire millénaire du Royaume, contrairement au système politique algérien né depuis seulement soixante ans, dans une succession de coups d'état et d'assassinats, de liquidations physiques, de tueries et de carnages sanguinaires. La force du Maroc, que personne ne peut démentir, sauf les médias algériens, qui vivent sur une autre planète, reste sa stabilité, la fiabilité et la résilience de ses choix politiques et économiques, ses grandes infrastructures, ses réalisations, son unité. Le Maroc est capable d'organiser des conférences mondiales, des évènements internationaux dans plusieurs villes du Pays, Rabat, Casablanca, Fès, TangerAgadir, Marrakech, Dakhla, dont l'infrastructure d'accueil et les services répondent aux standards internationaux. Un choix qui ne s'offre nullement chez nos voisins de l'Est, un pays pourtant pétrolier et gazier qui aura dépensé 500 milliards de dollars pour «la république de Tindouf », dont on ne voit vraiment pas les retombées, ni dans le sud-ouest algérien, en dehors de l'arsenal militaire, ni sur le plan diplomatique. A écouter des dirigeants algériens affirmer que «notre problème est avec la monarchie », on croirait que les orateurs seraient issus des grandes démocraties libérales occidentales. Lesdits orateurs sont, au contraire, issus d'un pays totalitaire, qui donnent un sens péjoratif à la démocratie. Ils sont issus d'un pays qui a berné tout un peuple, en lui faisant croire qu'ils édifiaient un pays socialiste. La aussi, il ya lieu de comparer les pays socialistes de l'ancien bloc de l'Est d'Europe occidentale et l'Algérie. Un décalage frappant, bien que ces pays aient tous rallié le camp occidental, entre le niveau de vie des populations de ces pays et leurs infrastructures et l'Algérie. En un mot : un pays à l'abandon et des pays en plein épanouissement. *Journaliste et écrivain