Le Gabon a célébré mercredi sa fête nationale au Sahara marocain. Selon le programme des festivités divulgué par nos sources, un méga-spectacle et des activités sportives. Pour ce 62e anniversaire, intitulé «le Gabon à Laâyoune», une réception et des événements sportifs et culturels ont été organisés en présence d'une foule de représentants du monde politique, diplomatique et militaire, dont le gouverneur de Laâyoune Abdeslem Bekrate et l'ambassadeur gabonais au Maroc, Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nseme. Les festivités se sont déroulées dans la joie, la ferveur et dans un même sentiment de vénération pour les héros de la vie historique des deux pays, c'est là un symptôme précieux en toute époque, plus particulièrement précieux au temps où nous vivons, où l'intégrité territoriale des pays est une valeur précieuse. Le Gabon fait partie d'une vingtaine de pays – dont les Comores, le Liberia, le Burkina Faso, Bahreïn ou les Emirats arabes unis – ayant ouvert des représentations diplomatiques à Dakhla ou à Laâyoune. Le Gabon, comme le Maroc, font partie des pays qui maîtrisent le mieux les leviers de commande de l'économie et de la finance en décidant des grandes orientations à suivre. Deux Etats-stratèges dotés d'une véritable volonté politique de moderniser leur économie vers une économie ouverte aux échanges mondiaux de capitaux, de marchandises et de services. Ces célébrations incarnent également la volonté et la politique menée par le Maroc en Afrique, fondée sur des partenariats gagnant-gagnant et des valeurs communes. Il suffit de se rappeler les mots du roi Mohammed VI qui indiqué que le choix du Maroc de se tourner vers l'Afrique n'a pas été le fruit d'une décision fortuite mais l'aboutissement d'une méditation profonde et réaliste. La politique continentale du Maroc s'articule, a insisté le monarque, autour de la promotion des intérêts communs par la mise en place de partenariats solidaires, surtout avec les alliés du Maroc.