Le Maroc a été choisi pour accueillir la Conférence des Grandes Ecoles, une première en dehors du territoire européen. Cette institution y tenait, en effet, son 26ème Congrès les jeudi 9 et vendredi 10 octobre sur la thématique du «Développement socioéconomique et expertises internationales». Un choix dicté par les liens historiques et bilatéraux très puissants unissant les deux partenaires stratégiques des deux rives de la Méditerrannée. Mais ce choix a été aussi inspiré par l'ouverture de la prestigieuse Conférence où les conditions d'admission sont très contraignantes à satisfaire à l'étranger, notamment au Maghreb, et qui a vu deux de nos établissements d'enseignement supérieur cooptés au sein de l'organisation européenne en tant que membres associés. Contrairement à ce que beaucoup croyaient, les grandes écoles passant pour des «vedettes» n'ont pas encore ce privilège, à l'instar de l'EMI (Ecole Mohammadia des Ingénieurs), qui doit satisfaire aux exigences de l'audit d'admission. Ce sont l'EHTP (Ecole Hassania des Travaux Publics) et l'INPT (Institut National des Postes et Télécoms) qui ont ouvert le bal, pour siéger sur un même pied d'égalité que les 225 établissements membres de la Conférence : Polytechnique, Centrale, HEC, Essec, Ecole Supérieure des Mines de Paris, Ponts et Chaussées et bien d'autres.