Les marchés de capitaux, une belle opportunité d’investissement

* La tenue du 32ème Congrès des cambistes arabes, vendredi dernier au Maroc, a été une occasion pour les congressistes de passer en revue l’investissement dans les marchés financiers.
* El Hadi Chaibainou, Directeur général du GPBM, nous livre ses impressions.
Finances News Hebdo : Pouvez-vous nous dire quelles sont les attentes des opérateurs arabes de ce congrès dédié aux cambistes ?
El Hadi Chaibainou : L’organisateur de cette manifestation est l’Union interarabe des cambistes et agents des salles de marché ; ça concerne donc l’investissement dans les marchés financiers. Comme vous le savez, au Maroc, il y a eu beaucoup de réformes bancaires, financières, de la Bourse aussi et du marché de capitaux en général. Depuis 1993, le Maroc a beaucoup évolué. Vous n’avez qu’à voir aujourd’hui la Bourse, les salles de marché… On y note une évolution importante.
F.N.H. : Qu’est-ce qui explique aujourd’hui la réunion de cette organisation au Maroc ?
E. H. C. : D’abord, c’est un signe de confiance envers notre pays. Le Maroc est un pays ouvert, tolérant, évoluant techniquement sur les marchés de capitaux. Le Maroc a eu l’audace de faire beaucoup de réformes financières et bancaires. Il devance beaucoup de pays de son niveau dans ce domaine, et donc c’est un gage de confiance vis-à-vis du Royaume.
De plus, il s’agit d’un thème important. Les congressistes estiment que parmi les opportunités qui s’offrent à eux figure celle d’investir dans les marchés de capitaux. C’est primordial pour un pays comme le nôtre, d’autant qu’aujourd’hui, avec les réformes engagées au Maroc et les liquidités dans les pays producteurs de pétrole, il y a d’énormes possibilités d’investissement à saisir. Il ne faut pas oublier que nous avons beaucoup de ressources humaines qualifiées dans le domaine des marchés financiers et qui nous permettent de confronter nos idées et nos expériences. Beaucoup de cerveaux marocains travaillent dans des organismes étrangers. Donc, les opportunités sont là et elles sont à saisir. La tenue de ce congrès est aussi une opportunité touristique. Vous avez ici plus de 500 représentants arabes avec leurs épouses, ce qui nous permet de faire connaître davantage les atouts de notre pays qui évolue grandement dans ce domaine.
F.N. H. : Est-ce que nous pouvons avancer que ce congrès a été une occasion pour les cambistes arabes de proposer des produits qui sont adaptés aux marchés financiers arabes ?
E. H. C. : Personnellement, je suis ici en tant que représentant du Groupement Professionnel des Banques Marocaines (GPBM) et les banques sont très actives dans ce domaine par leurs salles de marché, avec leurs traders… Evidemment, l’objectif est de confronter les idées des uns et des autres. En plus des pays arabes, il y a aussi des experts internationaux de grandes institutions financières. Donc, tout cela ne peut être qu’enrichissant pour les uns et pour les autres. C’est une grande opportunité pour notre pays, surtout que le Maroc est aujourd’hui en mouvement.
Il faut reconnaître qu’il existe beaucoup de chantiers qui se réalisent actuellement, et c’est ce qui explique que le Royaume a été choisi comme pays hôte parmi tant d’autres.