Rabat: les enjeux stratégiques des espaces maritimes de l'Afrique atlantique en débats    L'engagement du Maroc et de l'IDC-CDI pour la paix et la stabilité    PM belge : La Belgique engagée à renforcer le partenariat entre le Maroc et l'UE    Startups : Et si on levait le voile sur les autres problématiques ?    Al Barid Bank obtient la certification ISO 37001 pour son système de management anti-corruption    Zone euro : Le commerce international de biens excédentaire de 23,6 milliards d'euros en février    Interrogations parlementaires relatives à la non-intégration d'Al Hoceima dans l'offre de Ryanair    Australie: L'attaque au couteau dans une église est un « acte terroriste »    La solitude peut entraîner des problèmes de santé chroniques    La santé en balance : enjeux et inégalités dans le système de santé marocain    Algérie. Le poulet frit est servi et c'est grâce aux Emiratis    Ligue des champions : la peur du vide pour le PSG et le Borussia Dortmund    Botola D2/J22- Dimanche prochain : Le CODM, premier, en déplacement périlleux chez l'USMO, deuxième    Football amateur / Division nationale: La 23 journée débute aujourd'hui    CAN Futsal Maroc 24 / Aujourd'hui, fin de la phase de poules.    Raid Med By Saïdia Resorts 2024 : Un défi sportif pour découvrir l'Oriental    Bienvenue dans l'Ère de la Domotique Personnalisée avec Samsung    Canicule après les pluies printanières : Les espoirs des agriculteurs en péril ? [INTEGRAL]    Interview avec Youssef EL BAKKALI « Les œuvres du Prix de l'Excellence Culturelle sont promues dans les Centres IKLYLE de la Fondation Mohammed VI »    Le groupe légendaire UB40 fêtera ses 45 ans à Casablanca    Parti de l'Istiqlal : Les contours et les coulisses du 18ème congrès se dessinent    Sahara : De Mistura a rencontré Antonio Guterres et un membre du Polisario    Forbes Moyen-Orient : Wafa Gestion dans le Top 10 des gérants d'actifs    Insurtech : l'ACAPS lance un appel à candidature    Conseil de gouvernement : la réforme des CRI au menu    CAN de futsal : «La victoire contre la Zambie, le meilleur scénario pour la prochaine phase» (Hicham Dguig) [vidéo]    Pedro Sanchez : Le Mondial 2030 sera un « grand succès »    Tan-Tan : la Marine Royale porte assistance à 53 candidats à la migration irrégulière    La Belgique engagée à renforcer le partenariat entre le Maroc et l'UE    Au 1er anniversaire du conflit au Soudan, Guterres préconise une solution politique    Canada: Un décès sur quatre chez les jeunes causés par les opioïdes    La météo du mardi 16 avril    Après Alger et Pretoria, les séparatistes rifains frappent à la porte de l'ONU    USA: Ouverture à New York du procès pénal de Donald Trump    Biden face au défi d'une escalade    Intelligence Artificielle : OpenAI ouvre à Tokyo son premier bureau en Asie    Bac 2024 au Maroc : Changement de calendrier pour les épreuves, voici les dates mises à jour    Investment, security, culture... the key points of the Morocco-Belgium joint declaration    HCM Maroc-Belgique : Signature de deux MoU et d'une feuille de route de coopération    Soudan: L'ONU appelle à des efforts « coordonnés » pour mettre fin aux hostilités    Meknès : 4 comédies nominées au Festival de la fiction télévisuelle    CV, c'est vous ! Ep-66 : Aïda Taxidis, la danse dans la peau    « Lettres du Maghreb » : Oujda accueille la 4e édition du Salon Maghrébin du livre    Dev Patel frappe fort avec Monkey Man : un thriller audacieux et captivant    Pays-Bas : Un pont d'Amsterdam nommé en hommage au «Van Gogh marocain»    Le temps qu'il fera ce lundi 15 avril 2024    Les températures attendues ce lundi 15 avril 2024    MAGAZINE : Sanaa Alaoui, ardeur des braves    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Présidentielles françaises : François Fillon fait le plein à Casablanca
Publié dans Finances news le 24 - 10 - 2016

L'ancien Premier ministre français était à Casablanca pour rencontrer ses compatriotes expatriés dans une opération séduction à 40 jours de la primaire de la droite et du centre.
Fillon propose des réformes radicales pour redresser la France, après les échecs successifs des derniers présidents de la République. Compte-rendu.
En pleine campagne pour les primaires de la droite et du centre pour désigner le candidat qui portera les chances de la droite à la présidentielle de 2017, François Fillon, l'un des ténors du parti des Républicains, a fait escale à Casablanca ce dimanche, pour y rencontrer ses électeurs. Il succède ainsi à ses deux rivaux pour la primaire, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, qui sont également passés par la capitale économique du Royaume pour convaincre leurs compatriotes expatriés.
Cette visite intervient quelques jours à peine après le débat télévisé qui a réuni les 7 candidats à la primaire de la droite et du centre. Un débat suivi par plus de 6 millions de Français, et au cours duquel l'ancien Premier ministre a marqué des points. Les sondages le placent désormais au troisième rang des intentions de vote, derrière Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, mais devant Bruno Lemaire.
Devant une salle archi-comble, et durant pas moins de 2 heures, celui qui fut 5 fois ministre a patiemment égrené son programme, et répondu aux nombreuses questions de l'assistance.
Son message est assez limpide et peut être résumé ainsi : il faut une thérapie de choc pour sortir la France de sa torpeur. L'Etat français est en faillite et il faut le redresser. Fillon propose des réformes radicales pour redresser la France, après les échecs cuisants des derniers présidents de la République.
Des réformes radicales
Cette thérapie de choc qu'il appelle de ses vœux, est le fruit, dit-il, d'un travail de terrain pendant trois ans, à la rencontre des citoyens, de la société civile, des entreprises, etc... pour bâtir un projet pour la France. «La société bureaucratique nous sanctionne; telle est la phrase qui revenait le plus souvent dans mes rencontres sur le terrain», assure l'ancien Premier ministre. «Nous avons besoin de plus de liberté», ajoute-t-il. A changement radical, méthodes radicales. «Les réformes classiques ne suffisent plus», martèle-t-il. Le redressement de la France passe inévitablement par des réformes courageuses, quitte à être impopulaires, à commencer par celle du marché du travail qui doit être considérablement assoupli. Le retour à la croissance et à l'emploi passe par là.
La refonte de la fiscalité des entreprises pour leur redonner de la compétitivité est également prioritaire pour Fillon, tout comme la baisse de la dette, véritable boulet qui pèse sur chaque Français. «Valeur aujourd'hui, chaque Français a au-dessus de la tête une dette de 33.000 euros», fait-il savoir. Selon Fillon, qui assume son «langage de vérité», l'effort à fournir pour redresser les finances publiques et amorcer le désendettement est considérable mais nécessaire. Il est de 110 milliards d'euros sur 5 ans.
Thatchérien assumé
A cause de ses positions radicales et assumées, les détracteurs de ce passionné d'automobile (il est natif du Mans) ont tôt fait de le comparer à la «Dame de Fer», Margaret Thatcher, chantre du libéralisme économique et de «la révolution conservatrice». Une comparaison qui ne déplait aucunement à François Fillon. «On me désigne comme un Thatchérien. Cela me fait plaisir parce que Margaret Thatcher a sauvé son pays du désastre pendant les années 80. Elle a également gouverné le pays pendant trois mandats», fait-il remarquer.
Lors des débats avec l'assistance, François Fillon a énuméré certaines mesures qu'il souhaite faire appliquer s'il était élu président de la République. L'une d'entre elles consiste à faire porter des tenues identiques à tous les élèves du primaire. Le candidat Fillon promet également de faire appel au peuple pour les questions d'immigration. «Si je suis président, j'organiserai un référendum pour arrêter le quota des émigrés en fonction des besoins de la France en matière de qualification», annonce-t-il. Interrogé par une étudiante marocaine poursuivant ses études en France, sur le sort qui l'attend, François Fillon a tenu le langage suivant : «Les étudiants qui souhaitent rester en France à la fin de leurs études doivent étudier les métiers dont la France a besoin». Quant aux frais de scolarité des établissements de la mission française à l'étranger, ils ne devraient pas baisser, assure le député de Paris. «Ils ne peuvent pas baisser pour le moment. La France est dans une situation financière difficile, car ses dépenses administratives sont mal gérées», tonne-t-il. Langage de vérité, on vous disait. Cela sera-t-il payant ? Réponse dans 40 jours.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.