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Grandes entreprises/start-up : L'alliance reste difficile à sceller
Publié dans Finances news le 28 - 11 - 2016

La relation entre les grandes entreprises et les start-up marocaines est loin d'être exemplaire. Et pourtant, le renforcement de l'alliance de ces deux familles d'entreprises s'avère être profitable à plus d'un titre pour l'innovation et la création de richesse au Maroc.
Cela fait des années que plusieurs voix s'élèvent au Maroc pour pointer du doigt la relation de méfiance existante entre les grandes entreprises (GE) et les très petites et moyennes entreprises (TPME). La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a voulu renforcer l'alliance entre ces deux familles d'entreprises en créant la commission Partenariat grande entreprise-PME-TPE. Mais, du chemin est encore à faire pour y parvenir, car c'est non sans difficultés parfois que cette collaboration se fait, en raison entre autres de la différence de culture, d'intérêts et d'enjeux. D'ailleurs, Zouheir Lakhdissi, membre de la Fédération marocaine des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (Apebi), et fondateur de la société Dial Technologies, dresse un constat alarmant sur l'alliance des grandes entreprises marocaines et les start-up nationales, très souvent innovantes et à fort potentiel de croissance. «Au lieu de faire appel aux start-up marocaines pour satisfaire leurs besoins, certaines grandes entreprises préfèrent se tourner vers des sociétés étrangères qui facturent leurs prestations à des prix prohibitifs», s'offusque-t-il. Il faut dire que les start-up innovantes sont de plus en plus légion au Maroc. Pour preuve, certaines exportent leur expertise en Afrique et même en Europe. Notre interlocuteur reste convaincu que la promotion de l'innovation au Maroc ainsi que le renforcement du stock des start-up sont étroitement liés à la volonté des grandes entreprises. «Ces entreprises doivent développer la culture de faire parvenir systématiquement leurs besoins à la communauté marocaine des start-up qui, je suis sûr, y apporterait des solutions», assure Zouheir Lakhdissi. Cela dit, une collaboration plus accrue entre les deux catégories d'entreprises s'avère être bénéfique à plus d'un titre. Les grandes entreprises peuvent ainsi tirer partie de la grande capacité d'innovation des startup pour mieux se positionner par rapport à la concurrence. Aussi, les multiples besoins des grands donneurs d'ordres sont susceptibles de grossir les carnets de commandes des start-up. Sachant que parfois celles-ci sont dans l'incapacité de décrocher des bons de commandes, faute d'un large réseau de clients. Par ailleurs, faciliter l'accès des start-up aux marchés des grandes entreprises suppose l'allégement des procédures de sélection et la réduction du degré d'exigence (nombre de références par exemple). De plus, certains spécialistes du monde entrepreneurial ne manquent pas de souligner le caractère crucial de la confiance que les grandes entreprises devraient porter aux startup, notamment celles qui viennent de démarrer leur activité.
M. Diao
Paroles de pro
Mohamed Benboubker, co-fondateur de la société Mobiblanc et vice-président de la Commission Afrique et Sud-Sud de la CGEM
Il est clair que la relation entre les grandes entreprises et les start-up est à améliorer. Toutefois, il faut souligner que certaines grandes entreprises marocaines font confiance aux start-up, qui arrivent à tenir leurs engagements en termes de délai de livraison et de qualité de services au niveau des standards internationaux. A mon sens, tout l'enjeu au Maroc est de promouvoir ce genre de start-up.
Cela passe par l'octroi de bons de commandes de la part des grandes entreprises et des délais de paiement courts. J'estime qu'il y a lieu d'envisager une discrimination positive pour les petites entreprises marocaines, qui devraient être payées dans des délais plus courts que les sociétés de taille plus importante. Par ailleurs, les grandes entreprises nationales ont un rôle à jouer dans la promotion de la recherche et développement en soutenant les start-up innovantes. Au demeurant, nous constatons parfois qu'il est plus facile pour les petites entreprises marocaines d'avoir comme partenaires de grands donneurs d'ordres étrangers, en l'occurrence européens. Ceux-ci ont dans leur ADN la confiance et non la méfiance envers les start-up. Cette culture permet aux entreprises marocaines innovantes de prendre des risques et de se doter de bons profils afin de se développer. En somme, la transformation industrielle du Maroc ne pourra pas se faire sans l'accompagnement des start-up.
Infos pratiques : Le technopark abrite l'expérience store
Grâce à la société GTEL, le technopark de Casablanca abritera un événement majeur qui n'est autre que «l'expérience store», qui se déroulera le 7 décembre 2016. Cette manifestation qui suscitera sans doute l'intérêt et la curiosité de plusieurs participants, est une vitrine mettant en exergue des solutions de haute technologie. L'avantage de cette expérience à son lancement est qu'elle hébergera la nouvelle solution belge Kiwix, un serveur touten-un des petites et moyennes entreprises. Cela dit, d'autres acteurs internationaux prendront part à l'évènement. Notons que les visiteurs et entreprises du technopark auront le privilège de découvrir et d'être mieux au fait des solutions précitées. Ils bénéficieront aussi de conseils adaptés à leur activité. Pour rappel, le technopark compte plus de 250 start-up et PME marocaines. Ce qui représente près de 2.000 salariés, avec une moyenne d'âge inférieure à 30 ans. Pour sa part, la société gestionnaire du technopark (MITC) a, à son actif, l'accompagnement de 800 entreprises innovantes à Casablanca, plus de 80 à Rabat et 20 sociétés au Technopark de Tanger. Il est tout de même utile de rappeler que la société GTEL à l'initiative de l'expérience store, évolue entre autres dans les domaines de la planification et l'optimisation des réseaux, l'assistance à la maîtrise d'ouvrage de projets télécoms et l'intégration des systèmes et solutions télécoms d'accès.
La relation entre les grandes entreprises et les start-up marocaines est loin d'être exemplaire. Et pourtant, le renforcement de l'alliance de ces deux familles d'entreprises s'avère être profitable à plus d'un titre pour l'innovation et la création de richesse au Maroc.
Cela fait des années que plusieurs voix s'élèvent au Maroc pour pointer du doigt la relation de méfiance existante entre les grandes entreprises (GE) et les très petites et moyennes entreprises (TPME). La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a voulu renforcer l'alliance entre ces deux familles d'entreprises en créant la commission Partenariat grande entreprise-PME-TPE. Mais, du chemin est encore à faire pour y parvenir, car c'est non sans difficultés parfois que cette collaboration se fait, en raison entre autres de la différence de culture, d'intérêts et d'enjeux. D'ailleurs, Zouheir Lakhdissi, membre de la Fédération marocaine des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (Apebi), et fondateur de la société Dial Technologies, dresse un constat alarmant sur l'alliance des grandes entreprises marocaines et les start-up nationales, très souvent innovantes et à fort potentiel de croissance. «Au lieu de faire appel aux start-up marocaines pour satisfaire leurs besoins, certaines grandes entreprises préfèrent se tourner vers des sociétés étrangères qui facturent leurs prestations à des prix prohibitifs», s'offusque-t-il. Il faut dire que les start-up innovantes sont de plus en plus légion au Maroc. Pour preuve, certaines exportent leur expertise en Afrique et même en Europe. Notre interlocuteur reste convaincu que la promotion de l'innovation au Maroc ainsi que le renforcement du stock des start-up sont étroitement liés à la volonté des grandes entreprises. «Ces entreprises doivent développer la culture de faire parvenir systématiquement leurs besoins à la communauté marocaine des start-up qui, je suis sûr, y apporterait des solutions», assure Zouheir Lakhdissi. Cela dit, une collaboration plus accrue entre les deux catégories d'entreprises s'avère être bénéfique à plus d'un titre. Les grandes entreprises peuvent ainsi tirer partie de la grande capacité d'innovation des startup pour mieux se positionner par rapport à la concurrence. Aussi, les multiples besoins des grands donneurs d'ordres sont susceptibles de grossir les carnets de commandes des start-up. Sachant que parfois celles-ci sont dans l'incapacité de décrocher des bons de commandes, faute d'un large réseau de clients. Par ailleurs, faciliter l'accès des start-up aux marchés des grandes entreprises suppose l'allégement des procédures de sélection et la réduction du degré d'exigence (nombre de références par exemple). De plus, certains spécialistes du monde entrepreneurial ne manquent pas de souligner le caractère crucial de la confiance que les grandes entreprises devraient porter aux startup, notamment celles qui viennent de démarrer leur activité.
M. Diao
Paroles de pro
Mohamed Benboubker, co-fondateur de la société Mobiblanc et vice-président de la Commission Afrique et Sud-Sud de la CGEM
Il est clair que la relation entre les grandes entreprises et les start-up est à améliorer. Toutefois, il faut souligner que certaines grandes entreprises marocaines font confiance aux start-up, qui arrivent à tenir leurs engagements en termes de délai de livraison et de qualité de services au niveau des standards internationaux. A mon sens, tout l'enjeu au Maroc est de promouvoir ce genre de start-up.
Cela passe par l'octroi de bons de commandes de la part des grandes entreprises et des délais de paiement courts. J'estime qu'il y a lieu d'envisager une discrimination positive pour les petites entreprises marocaines, qui devraient être payées dans des délais plus courts que les sociétés de taille plus importante. Par ailleurs, les grandes entreprises nationales ont un rôle à jouer dans la promotion de la recherche et développement en soutenant les start-up innovantes. Au demeurant, nous constatons parfois qu'il est plus facile pour les petites entreprises marocaines d'avoir comme partenaires de grands donneurs d'ordres étrangers, en l'occurrence européens. Ceux-ci ont dans leur ADN la confiance et non la méfiance envers les start-up. Cette culture permet aux entreprises marocaines innovantes de prendre des risques et de se doter de bons profils afin de se développer. En somme, la transformation industrielle du Maroc ne pourra pas se faire sans l'accompagnement des start-up.
Infos pratiques : Le technopark abrite l'expérience store
Grâce à la société GTEL, le technopark de Casablanca abritera un événement majeur qui n'est autre que «l'expérience store», qui se déroulera le 7 décembre 2016. Cette manifestation qui suscitera sans doute l'intérêt et la curiosité de plusieurs participants, est une vitrine mettant en exergue des solutions de haute technologie. L'avantage de cette expérience à son lancement est qu'elle hébergera la nouvelle solution belge Kiwix, un serveur touten-un des petites et moyennes entreprises. Cela dit, d'autres acteurs internationaux prendront part à l'évènement. Notons que les visiteurs et entreprises du technopark auront le privilège de découvrir et d'être mieux au fait des solutions précitées. Ils bénéficieront aussi de conseils adaptés à leur activité. Pour rappel, le technopark compte plus de 250 start-up et PME marocaines. Ce qui représente près de 2.000 salariés, avec une moyenne d'âge inférieure à 30 ans. Pour sa part, la société gestionnaire du technopark (MITC) a, à son actif, l'accompagnement de 800 entreprises innovantes à Casablanca, plus de 80 à Rabat et 20 sociétés au Technopark de Tanger. Il est tout de même utile de rappeler que la société GTEL à l'initiative de l'expérience store, évolue entre autres dans les domaines de la planification et l'optimisation des réseaux, l'assistance à la maîtrise d'ouvrage de projets télécoms et l'intégration des systèmes et solutions télécoms d'accès.


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