* Létat de cette médersa de Fès qui a subi des actes de pillage et de vandalisme reflète certainement le grand travail qui attend les responsables de la sauvegarde du patrimoine. * Les sources ayant révélé ces actes sont quasi certaines que des mesures urgentes simposent pour empêcher la récidive dactes semblables qui entament terriblement limage et la crédibilité des instances chargées de la sauvegarde et de lentretien de notre patrimoine historique. Les actes de vandalisme récemment perpétrés dans une médersa de Fès semblent relancer le débat sur lintensification du contrôle alloué aux divers sites historiques du pays. Et attire donc lattention sur le renforcement de larsenal juridique répressif pour prévenir de tels actes à lavenir. Au sein de la ville de Fès, la plupart des médersa datent du 14ème siècle et sont de ce fait les seuls témoins de la grandeur des dynasties marocaines, essentiellement mérinide, qui ont fait de ces lieux dimportants centres pour former les générations musulmanes. Les matériaux, ainsi que la céramique utilisée pour la décoration intérieure de la plupart des médersas, ont été la cible du pillage de la toute dernière en liste à avoir subi ce sort. Il faut remarquer que la Direction du patrimoine culturel au sein du ministère, avait procédé, depuis 2007, à un recensement des biens culturels. Afin den assurer le classement et la conservation. Un important travail avait aussi permis de restaurer les murailles, les portes monumentales ainsi que la mise en valeur des sites archéologiques. A ce titre, et au sein de la ville de Fès, la médersa Bouanania a été restaurée au même titre que Dar Adiyel. Ce qui signifie que les importants travaux de restauration peuvent toujours faire lobjet dactes de vandalisme surtout sur des sites qui ne bénéficient pas dun même seuil de protection.