Un appel aux jeunes à s'engager activement dans la gestion de la chose locale a été lancé par l'Association de la renaissance touristique d'Al-Hoceima. Un rapport de l'Association sur « les jeunes et la société civile à Al Hoceima » a exhorté les jeunes à formuler des propositions pour promouvoir les affaires locales. Ce rapport, réalisé dans le cadre du projet « jeunesse de la renaissance », qui s'inscrit dans le cadre du programme « Moucharaka Mouwatina », financé par l'Union européenne, sous la supervision du Bureau des Nations-Unies pour les services d'appui aux projets (UNOPS), en partenariat avec le ministère d'Etat chargé des Droits de l'Homme et des relations avec le Parlement, et le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), a également appelé à donner aux jeunes l'occasion d'exprimer leur opinion, à travers des espaces de participation, créer un espace dédié aux associations et à accélérer l'achèvement des travaux des Maisons de jeunesse. Et de souligner la nécessité de résoudre le problème du chômage des jeunes, en trouvant des solutions efficaces et durables pour employer les jeunes, être à l'écoute de leurs aspirations, et ouvrir des canaux de communication avec les associations qui les encadrent. Ce rapport comprend quatre chapitres, dont le premier présente les données relatives à la province d'Al Hoceima (date, nomination, climat, population…), tandis que le deuxième aborde la structure organisationnelle et la gestion administrative de la commune d'Al Hoceima, les partis représentés dans la commune, la division entre majorité et opposition et la représentation des jeunes et des femmes dans le conseil communal. Le troisième chapitre évoque la présence de la société civile en tant que facteur d'influence, en présentant le nombre d'associations dans la ville d'Al Hoceima, leurs domaines d'action et les contraintes auxquelles elles font face, tandis que le 4è chapitre est consacré au diagnostic de la réalité de la jeunesse d'Al Hoceima, à travers la réalisation d'un sondage auprès de 100 jeunes, âgés de 18 à 29 ans, afin de connaître leur degré de satisfaction vis-à-vis des services publics et la performance de l'administration, leur participation aux organes consultatifs locaux et leur vision par rapport au travail des conseils élus.