Depuis 2009, le 30 mai est décrété Journée mondiale de la sclérose en plaques (SEP). Cette maladie auto-immune (qui se déclenche suite à un dérèglement du système immunitaire) qui s'attaque au système nerveux central (cerveau et moelle épinière). Caractérisée par des poussées inflammatoires, la SEP affecte les sujets adultes jeunes et particulièrement les femmes. Quels en sont les symptômes ? Les causes ? Les facteurs de risque et le traitement ? Pour en savoir plus sur cette pathologie neurologique, encore méconnue, évolutive et invalidante, Aïnek Mizanek a consulté des neurologues et des chercheurs… Réponses, ce lundi 31 mai à 22h40.
Les symptômes varient en fonction des zones lésées du cerveau. Ils se manifestent à chaque réaction inflammatoire (poussée). Il s'agit d'un engourdissement d'un membre et/ou une sensation de décharge électrique dans un membre ou dans le dos, des troubles visuels, perte de contrôle de mouvements… Les causes sont multiples mais restent indéterminées car plusieurs pistes sont incriminées dont les facteurs génétiques et environnementaux. Il existe également plusieurs types de la maladie selon les phases des poussées inflammatoires. Le diagnostic reste toutefois long et difficile à établir puisqu'il n'existe pas d'examens précis pour identifier la sclérose en plaques. Malheureusement, aucun traitement définitif ne peut guérir la maladie mais il existe une multitude de procédés thérapeutiques pour une meilleure prise en charge.