Fin du bras de fer entre le tennisman serbe, Novak Djokovic, et le gouvernement australien. Voulant disputer l'Open d'Australie, qui démarre lundi, en n'étant pas vacciné contre le Covid-19, la cour fédérale australienne a rejeté le recours du N°1 mondial contre son expulsion, confirmant l'annulation de son visa La cour fédérale a rejeté le recours de Novak Djokovic contre son expulsion d'Australie, ce dimanche 16 novembre, sans aucune possibilité d'appel. Une décision d'annulation du visa du tennisman serbe, confirmée à l'unanimité par les trois juges de la cour fédérale, et prise vendredi dernier par le ministre de l'immigration, et ce pour des raisons « d'intérêt public« . Ainsi, le tennisman de 34 ans, n'aura pas l'occasion de remporter son 21e titre au Grand Chelem, et ne disputera pas l'Open d'Australie, qui sera démarrera demain lundi 17 janvier. Tout en affirmant « respecter cette décision », Djokovic a exprimé dans un communiqué publié ce dimanche être « extrêmement déçu de la décision de la cour de rejeter » son appel de la décision du ministère de l'Immigration d'annuler son visa, indiquant son intention de « coopérer avec les autorités compétentes en ce qui concerne son départ du pays ». Il convient de rappeler que le ministre australien de l'Immigration, Alex Hawke, avait soutenu, dans ses conclusions déposées samedi devant la cour, que la présence de Djokovic en Australie, alors qu'il n'était pas vacciné contre le coronavirus, « était susceptible de représenter un risque sanitaire pour la communauté australienne« , surtout qu'il a menti sur ses documents d'entrée sur le territoire, dont les habitants ont subis durant deux ans, des restrictions anti-covid les plus strictes au monde. Le gouvernement australien a donc qualifié cette décision de la cour fédérale de « victoire« . Alex Hawke, a affirmé que « la politique ferme de protection des frontières de l'Australie nous a maintenus en sécurité pendant la pandémie« , que les « Australiens ont fait de grands sacrifices pour en arriver là » et que « le gouvernement Morisson est fermement décidé à protéger cette position« .