Le dirigeant britannique, Boris Johnson, est de nouveau tombé sur le coup d'une enquête pour le scandale des fêtes clandestines à Downing Street pendant les confinements. Cette fois, menée par le Parlement, l'enquête est un énième revers pour le Premier ministre qui pourrait être poussé à la démission. Il s'agit de la 3ème enquête du genre depuis que le scandale a été révélé par la presse britannique. Elle met encore plus à mal l'avenir de Boris Johnson à la tête de l'exécutif. Jeudi, les députés britanniques ont décidé, par consensus, sans même formellement voter, pour l'ouverture d'une enquête pour déterminer si le Premier ministre britannique Boris Johnson a volontairement cherché à dissimuler au Parlement les vérités concernant ce scandale appelé « partygate ». S'il s'avère vrai que les explications fournies par Boris Johnson au Parlement étaient fausses, il serait contraint de démissionner, conformément au code ministériel. Les députés ont donc saisi le « Comité des privilèges », qui mènera l'enquête mais elle ne débutera que lorsque l'enquête de la police aura rendu son avis. Une autre enquête administrative est parallèlement en cours, toujours dans le cadre des fêtes données à Downing Street au moment où les Britanniques subissaient des confinements et couvre-feu strictes. La haute-fonctionnaire Sue Gray, chargée d'une enquête interne, doit également remettre son rapport définitif à ce sujet.