La Fédération Royale marocaine de football (FRMF) a réagi, dimanche, aux accusations d'ingérence dans les affaires de la Confédération africaine de football (CAF) à l'égard du président Fouzi Lakjaa. Le porte-parole de la FRMF, Mohamed Maqrouf, a ainsi rejeté ces accusations « incompréhensibles », mais également le tollé injustifié autour du « stade de la finale de la Ligue des champions de la CAF », décidé par l'instance dirigeante du foot africain, et qui doit opposer le 30 courant, Al Ahly au Wydad de Casablanca. Tout en déplorant la campagne et les fausses accusations dont fait l'objet le patron de la FRMF, Maqrouf a rappelé que le processus de choix du Complexe Mohammed V de Casablanca pour accueillir la finale de la Ligue africaine des champions, est passé par des étapes naturelles et démocratiques ». La décision a été soumise au vote, et mieux, l'Egypte n'avait même pas déposé sa candidature pour accueillir cette finale, a-t-il insisté. Revenant sur les conditions posées par Al Ahly pour « consentir » jouer au Maroc, le responsable fédéral n'a pas caché son étonnement, mais également une certaine exaspération. « C'est une honte qu'Al-Ahly exige des garanties de sécurité du Maroc. Le Royaume est connu et reconnu pour sa stabilité, de même qu'il a montré au monde entier ses capacités organisationnelles en abritant avec succès et dans les meilleures conditions, des compétitions sportives internationales, dont la Coupe du monde des clubs, pour ne citer que cet exemple », a-t-il dit.