Le télétravail, l'enseignement à distance et maintes autres fonctionnalités ont formé le résidu d'une pandémie qui a forcé plusieurs foyers à s'équiper d'Internet au cours de ces deux dernières années partout dans le monde. Parmi les 220 pays concernés, le Maroc a été classé 133e au niveau de l'étude annuelle "Worldwide Broadband Speed League 2022" menée par le site comparateur de prix, Cable.co.uk. L'étude réalisée tout au long des 12 derniers mois, se focalise sur le débit Internet de chacun des pays, la moyenne du téléchargement ainsi que le temps de téléchargement d'un film de 5 GB. Cette collecte de données démontre une augmentation rapide de la vitesse mondiale par rapport aux années précédentes. En comparant les chiffres fournis par le site anglais, la vitesse moyenne mondiale du haut débit a connu une hausse allant de 7,40 Mb/s en 2017 à 34,79 Mb/s enregistrés en 2022. Il est à noter que le confinement y a joué un rôle primordial, maintenant que la majorité des ménages ont accès au réseau Internet. En revanche, le Maroc a enregistré une vitesse moyenne de 13,03 Mb/s, lui permettant d'occuper la 133e position du classement mondial. Un échantillon de 1 727 196 adresses IP a fait sujet du test de Cable.co.uk sur un total de 6 911 766. Son positionnement lui donne encore une longueur d'avance par rapport aux données collectées auprès de ses voisins maghrébins. Par exemple, L'Algérie se classe 179e, la Tunisie est 167e, tandis que la Mauritanie se classe au 191e rang. Malgré son évolution en termes de débit Internet, le Maroc est loin d'être le pays d'Afrique qui offre les débits les plus élevés. L'Afrique du Sud a montré une moyenne de vitesse impressionnante, se classant 88e sur les 220 pays et première en Afrique. Celle-ci est suivie, dans la même zone géographique, par Madagascar (109e), Nigeria (122e) et Burkina Faso (131e). Selon le Cable.co.uk, Macao détient le trophée du meilleur débit Internet au monde avec une vitesse moyenne de 262,74 Mb/s, passant de la huitième à la première place cette année, grâce à la migration des lignes de fibre traditionnelles vers des connexions en fibre pure.