Le Grand prix national de presse (GPNP) sous la coupole, du ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication, en était à sa vingtième session ce vendredi dans un hôtel de la capitale, Rabat où la cérémonie de remise des prix pour l'édition 2022 a eu lieu. Le journal électronique Hespress pour l'occasion a été couronné du GPNP (prix de la presse électronique) pour la sixième fois (2013, 2014, 2016, 2020 et 2021), et la troisième fois consécutive. Cet événement, auquel ont pris part le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas et plusieurs personnalités du monde de la presse, de l'art et de la littérature, a été marqué par l'annonce des vainqueurs du prix honorifique ainsi que des prix de la télévision, de la radio, de la presse écrite, de la presse électronique, de l'agence de presse, de la production journalistique amazighe, de la production journalistique hassanie, de la photographie, alors que celui du journalisme d'investigation, ne faisant pas l'objet de candidature, et celui de la caricature n'ont pas été attribués. x Publicité Le GPNP porte sur plusieurs catégories, le prix de la télévision (investigation et film documentaire), le prix de la radio, le prix de la presse écrite, le prix de la presse électronique, le prix de l'agence de presse, le prix de la production journalistique amazighe, le prix de la production journalistique hassanie, le prix de la photographie, le prix du journalisme d'investigation, le prix de la caricature, ainsi qu'un prix honorifique en hommage à une personnalité du monde des médias ayant contribué à l'évolution du paysage médiatique national et à l'ancrage des principes nobles de la profession. Ce nouveau couronnement de Hespress on le doit à Mustafa Chakiri, pour une enquête intitulée « Du Soudan à Melilla... Les migrants entreprennent des « voyages de la mort » à la recherche de la vie », conjointement avec son collègue Souhail Roumaidi mais également à Sakina Seddiqui et Noureddine Ikjan qui ont placé trois de leurs œuvres sur la quatre en compétition. On notera que le journaliste Jamal Barraoui a été sacré en tant que personnalité du monde des médias ayant contribué à l'évolution du paysage médiatique national et à l'ancrage des principes nobles de la profession. Dans la catégorie télévision d'investigation et documentaire, le prix a été remporté conjointement par Abdessadek Benaissa de 2M, pour son œuvre intitulée « la route vers Guergarat », et Samira Azban d'Al Oula pour une œuvre intitulée : « La patrie de la protection sociale ». Le GPNP dans la catégorie radio a été décerné au journaliste Bilal Belhoucine de la Radio Nationale, pour un ouvrage intitulé : « La souffrance des habitants de la région de Tunfet dans la région de Midelt pour accéder au bois de chauffage ». Le prix de la presse écrite a été remporté par le journaliste Mohamed Karim Boukhasas de l'hebdomadaire Al-Ayam, pour son ouvrage intitulé : « Un voyage au cœur de la campagne à la recherche de la vie après la mort de Rayan ». Le prix de l'agence de presse a été décerné à Jamal-Eddine Benlarbi pour son article « Tafilalet : Un verre d'eau bien fraîche, source de vie ». Tandis que le prix de la production journalistique amazighe a été remporté par Fatima Shara, pour l'émission « Le chemin de la citoyenneté »... Les prix du journalisme d'investigation, n'ayant pas fait l'objet de candidature, et celui de la caricature n'ont pas été attribués. Le nombre de nominations a atteint 107 nominations dans diverses catégories, dont six ont été exclues en raison de l'absence des conditions requises. Lors de cette cérémonie, Mohamed Mehdi Bensaïd, a confirmé l'engagement de son ministère pour développer une nouvelle vision pour le GPNP, afin de lui donner un nouveau souffle, ainsi que de suivre le rythme des transformations qui s'opèrent dans le domaine des médias, grâce à la révolution numérique. Cela inclura la nouvelle vision du prix, qui devrait être mis en œuvre dès l'année prochaine dans ses aspects organisationnels et financiers. Bensaïd a précisé que la nouvelle conception de ce prix sera élaborée par un comité qui comprend des représentants de divers partenaires, précisant que la nouvelle conception sera basée sur les besoins du secteur et les recommandations faites par les comités d'arbitrage lors des sessions précédentes. De son côté, Abdellatif Bensfia, Président du Jury de la vingtième session du Grand Prix National du Journalisme, a déclaré que le moment était venu de revoir le cahier des charges professionnel et procédural du prix sans préjudice de la philosophie que le Roi Mohammed VI a voulue. lors de sa création en 2002, rappelant que toutes les composantes de la scène médiatique sont prêtes à apporter leur contribution à cet atelier culturel national. Et d'ajouter : « Le Grand Prix National du Journalisme a cherché à créer un nouveau dynamisme sur la scène médiatique, et a instauré une culture de compétition professionnelle et une culture de reconnaissance pour ceux qui ont consacré leur vie au journalisme et à la nation ». Le comité d'arbitrage a formulé une série de recommandations à l'administrateur du secteur gouvernemental, dans lesquelles il a proposé de tenir une discussion quant au prix auquel participent tous les acteurs du secteur et revoir et ses catégories, en assemblant certaines et en créant d'autres, déterminer l'espace-temps pour la production audiovisuelle, et le nombre de mots et de données pour le journalisme électronique.