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Projet de loi de finances 2026 : le PPS dénonce un bilan en deçà des promesses du gouvernement
Publié dans Hespress le 28 - 10 - 2025

Le président du groupe du Progrès et du Socialisme (PPS) au Parlement, Rachid Hammouni, est intervenu devant la Commission des finances et du développement économique, pour pointer du doigt les défaillances du gouvernement concernant les objectifs fixés et remettre en contexte le travail de l'opposition.
Devant Nadia Fettah, ministre de l'Économie et des Finances, et Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, le député de l'opposition a fait une longue intervention pour discuter de plusieurs angles stratégiques pour le pays, notamment l'affaire du Sahara ou encore la discussion du budget qui était au centre des débats.
Toutefois, le député a saisi l'occasion, comme d'autres députés ont pu le faire, pour dresser une liste de critiques et aussi faire le bilan de l'action gouvernementale, à l'approche des élections législatives.
« Nous considérons ce débat comme bien plus profond qu'une simple procédure formelle par laquelle le gouvernement obtient, grâce à sa majorité numérique, une autorisation parlementaire, comme il le fait habituellement », a déclaré le député à l'occasion du débat général sur le projet de loi de finances pour l'exercice 2026.
Il a indiqué que la discussion du projet de loi de finances constitue « le moment le plus important pour questionner les choix de tout gouvernement, et plus encore en cette période où nous sommes face au dernier projet de budget de ce gouvernement, dans les derniers instants de son mandat ».
Et d'ajouter : « Cela nous place à un moment charnière, où l'évaluation du bilan rencontre l'obligation de rendre des comptes. C'est là une illustration du lien entre responsabilité, redevabilité politique et contrôle parlementaire ».
Ainsi, il a déclaré que son parti ne considère pas le projet de budget comme un simple ensemble de chiffres et de comptes, mais comme un ensemble de mesures politiques dont la responsabilité incombe à l'ensemble du gouvernement, et non pas seulement au ministère des Finances.
« Tout ce que nous dirons s'adresse donc au gouvernement dans son ensemble », a-t-il lancé avant d'entamer les points négatifs qu'il reproche à l'exécutif. Il a d'abord reconnu que tout gouvernement fait face à des difficultés et à des urgences, avance des engagements, s'appuie sur des acquis et doit être jugé sur le respect de ses promesses.
« Ce gouvernement, comme les précédents, savait dès 2021 qu'il aurait à gérer la sécheresse, les effets de la pandémie, les turbulences géopolitiques, et la hausse des dépenses liées aux grands chantiers, notamment les infrastructures et la protection sociale », a-t-il fait remarquer.
Malgré cela, le gouvernement « s'était engagé à un taux de croissance de 4 % (la réalité : environ 3 % en moyenne sur les quatre dernières années). Même l'amélioration prévue à 4,8 % en 2025, que nous saluons, ne découle pas d'une politique économique gouvernementale, mais de facteurs externes : de bonnes précipitations (hausse de 41 % de la production céréalière, atteignant 43 millions de quintaux), une augmentation de 13 % de la production de phosphate, la croissance du secteur des services, une hausse de 14 % des recettes touristiques, ainsi que le développement des secteurs automobile et aéronautique », a-t-il lancé.
Selon lui, l'un des plus grands signes d'échec économique demeure *« l'engagement non tenu de créer un million d'emplois en cinq ans, face à la réalité de la perte nette d'emplois, de -24 000 en 2022, et -157 000 en 2023, contre +82 000 en 2024, en attendant les chiffres définitifs de 2025 »*.
Le gouvernement s'était aussi engagé à hisser notre pays parmi les 60 premiers au monde en matière de qualité de l'éducation, a-t-il poursuivi, « mais les classements officiels nous placent malheureusement au bas de l'échelle internationale en ce qui concerne les compétences de lecture, d'écriture, de calcul et les taux d'abandon scolaire ».
Il a souligné ne pas nier que le gouvernement ait travaillé et obtenu certains résultats positifs. « Nous laissons à la majorité le soin de les énumérer, car le rôle de l'opposition est de signaler les manquements. Cependant, le gouvernement n'a pas le droit de se réfugier derrière l'héritage du passé, ni derrière les conditions internationales, la sécheresse, les catastrophes naturelles ou les urgences conjoncturelles », a-t-il estimé en indiquant que son rôle et sa raison d'être consistent à affronter les problèmes et à apporter des solutions.
« Depuis que nous avons choisi le camp de l'opposition au début de cette législature, nous avons adopté la clarté et la cohérence dans nos positions, pas un pied dedans, un pied dehors. Nous critiquons et rejetons ce qui est négatif (la loi sur le droit de grève, la loi sur le Conseil national de la presse...), nous soutenons ce qui est positif (la Charte de l'investissement, les textes relatifs à la réforme du système de santé...) », a déclaré le chef du PPS au sein du Parlement.
Il a ajouté que son parti a proposé des alternatives réalistes et crédibles « sans tomber dans la course quantitative aux propositions de loi », et qu'il a fait un travail pour interpeller et alerter « avec un sens élevé de la responsabilité nationale face aux dangers : le vide politique, la perte de confiance, les tensions sociales, la fragmentation politique... ».
« Notre unique préoccupation demeure l'intérêt général du pays et du citoyen. Les gouvernements et les parlements passent, les majorités deviennent minorités et les oppositions deviennent majorités, c'est cela, l'alternance démocratique », soulignant avoir refusé dès le début une personnalisation des débats ou la surenchère.
Face à cette approche qu'il a qualifiée de « constructive, patriotique et responsable », le député a tenu à rappeler que « le gouvernement, dans sa majorité, a souvent affiché un discours d'arrogance et de domination, ponctué de menaces » et d'ajouter que « nul n'a oublié la marginalisation et le mépris dont ont fait l'objet les initiatives parlementaires, l'usage de la majorité numérique pour tout faire passer, l'absence d'humilité, de transparence et de sincérité, ou encore les cas de conflits d'intérêts et le mécontentement face aux rapports des institutions de gouvernance ».
Et de conclure que dans le Parti du Progrès et du Socialisme, « nous faisons partie à la fois de l'accumulation des acquis, nombreux, et des insuffisances, nombreuses également. Chaque gouvernement réalise certaines choses et en laisse d'autres inachevées », soulignant que « la perfection n'appartient qu'à Dieu, et celui qui fait preuve d'humilité en sort grandi. L'essentiel est que notre pays poursuive sa marche vers un Maroc en essor pour tous, sur un pied d'égalité ».


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