Le Maroc ne cesse de briller par ses talents avérés et ses valeurs sûres, tant au plan domestique qu'à l'étranger. C'est le cas de la France, où notre compatriote Rachida Dati s'est imposée à tous comme un acteur politique de premier plan, qui est le premier Garde des Sceaux de la république d'origine marocaine. Et c'est aussi le cas de Najat Belkacem, une battante comme sa concitoyenne, mais dans le camp de l'opposition directe, en étant le porte-parole de Ségolène Royal pendant les présidentielles. Des convictions socialistes jamais démenties, de la détermination à revendre, une jeunesse qui la transcende dans son combat de tous les jours pour faire triompher les idéaux de justice, de démocratie et de paix dans le monde. Et ce n'est pas son ascension remarquable sur la scène politique, d'un des plus grands Etats de cette planète, qui lui fait oublier sa «dette» d'origine. «Je garde avec le Maroc des relations affectives très fortes», en mettant un point d'honneur à défendre les intérêts de la communauté de nos ressortissants dans l'Hexagone et à soigner considérablement l'image du Royaume dans ses relations avec son partenaire historique et stratégique le plus constant. «Je suis fière de la place que le Maroc prend dans l'espace méditerranée», une place qu'elle s'est promis de tirer vers le haut. Bravo, Najat.