Sur les ondes de la Radio nationale et lors d'une émission matinale, le journaliste sportif, au lieu de donner les résultats du week-end se lance dans une longue diatribe. « La direction a décidé de n'envoyer qu'un seul journaliste Radio à Pekin pour les jeux olympiques alors que d'habitude, il y en avait toujours deux…. ». Ce comportement pour le moins drôle, n'a pas été du goût de Fayçal Laâraichi. Celui-ci, excédé par ce syndicalisme sur antenne qui en appelle aux auditeurs, a tranché. Il n'y aura aucun journaliste de la Radio nationale à Pékin. Dans l'histoire des Médias, en dehors des grandes crises, on n'a jamais vu les journalistes étaler leurs revendications de cette manière, aussi légitimes soient-elles !