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Le PJD doit présenter des excuses au peuple
Publié dans La Gazette du Maroc le 09 - 06 - 2003


Mohamed Elyazghi “Fi al wajiha”
Le PJD doit faire son
mea-culpa. Le makhzen est mort. Le discours royal est un nouveau pacte entre la Monarchie et le peuple. Mohamed Elyazghi dit ses quatre vérités.
Invité de l'émission “Fi al wajiha” de 2M, Mohamed Elyazghi n'y est pas allé par quatre chemins : “le parti de la Justice et du Développement doit faire son autocritique”. Le numéro 2 de l'USFP clame haut et fort ce que plusieurs hommes politiques et citoyens aussi pensent tout bas. Il n'y va pas de main morte d'ailleurs : “le PJD, ajoute-t-il, doit faire des excuses au peuple marocain”. A retenir surtout :
Primo, c'est la première fois qu'un responsable d'un parti marocain, qui plus est la première force politique du pays, appelle à un engagement clair et conséquent de la part des islamistes du PJD.
Secundo : c'est également la première fois qu'un membre du gouvernement, Elyazghi étant ministre de l'Habitat, engage ses adversaires à s'auto-redéfinir après les affres de l'acte terroriste qui a secoué le pays, le 16 mai dernier.
La duplicité qui a jusqu'ici marqué de son sceau et l'action et le discours du PJD est ainsi montrée du doigt. La raison en est très grave, on s'en doute. Pendant la campagne électorale du 27 septembre, les intégristes ont nourri, répandu et capitalisé surtout l'amalgame. “Ils n'ont pas eu de cesse, rappelle Elyazghi, d'appeler les citoyens à voter pour les Musulmans et l'Islam”. “En décodé : les autres sont l'enfer, l'apostasie. Ce n'est pas tout. Selon Elyazghi : “un terrorisme intellectuel a frappé les oulémas, pris pour cible le rite du pays”.
Des forces obscurantistes internationales qui cherchent à porter atteinte au Maroc “en tant que nation, à l'expérience démocratique et à l'héritage civilisationnel reconnu de tous, ont mené des campagnes farouches à l'encontre de sa spécificité religieuse et l'unité de son rite malékite”.
Le choix du Roi
Les griefs ne s'arrêtent pas là. Le discours haineux des uns et des autres a servi de terreau fertile pour répandre les idées les plus sanguinaires. Pour le premier secrétaire adjoint de l'USFP, c'est là la matrice de l'immondicité. L'idée terroriste a d'abord germé dans les cerveaux détraqués des gourous illuminés… “Les cerveaux du terrorisme, explique-t-il, ne font pas partie des milieux déshérités et marginaux mais appartiennent au gotha des nantis de ce monde”. Le recrutement des bombes humaines est venu après. L'arme du crime, selon Elyazghi, est bel et bien dans la mauvaise parole prêchée par les obscurantistes. A tout le moins, essentiellement. Dans la foulée, l'invité de Malika Malak a décoché des flèches assassines à l'égard de l'ex-ministre des Habous, Abdelkébir Alaoui M'Daghri, et son homologue Driss Basri. Deux figures emblématiques, selon lui, du Makhzen.
“Le Makhzen est mort”, et c'est S.M. le Roi qui l'a tué. Le propos est sentencieux, le constat un couperet. “Le nouveau concept de l'autorité prôné par le Souverain, explique Elyazghi, est la preuve que cette page est tournée à jamais”. Et d'ajouter : “audacieux et bien argumenté, le discours royal du 29 mai a été accueilli avec joie par les Marocains dans la mesure où il consacre la poursuite de l'édification d'une société démocratique moderniste, ouverte et tolérante”. Autrement, ce dont l'avenir du pays a besoin, “c'est d'un nouveau pacte entre l'institution monarchique et le peuple marocain”, conclut-il. Ce futur commence maintenant. A cet égard, l'invité a rejeté quelques idées reçues selon lesquelles “le Maroc connaît une régression en matière de libertés”. Allusion faite, bien évidemment à la loi antiterroriste adoptée récemment par le Parlement. Pour Elyazghi, “cette loi était une nécessité pour doter l'Etat de moyens efficaces afin de lutter contre le terrorisme”. “Les insuffisances devaient être comblées pour permettre à l'Etat d'assumer sa mission pour maintenir la sécurité des citoyens”.
Mohamed Elyazghi dont le parcours du combattant est plus qu'honorable, n'a pas été clément non plus envers les “Droits de l'homme”. Ces “maximalistes qu'on trouve même dans les pays de longue tradition démocratique”. Mais la loi reste une et indivisible pour tous les citoyens. Même un journaliste, comme Ali Lamrabet ne peut déroger à ses règles.
Interrogé sur cette affaire-là, Elyazghi auquel nul ne peut reprocher un penchant sécuritaire était catégorique : “un journaliste n'est pas un super-citoyen. Tant que cela se passe dans les normes, il doit répondre de ses actes”. Point final.


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