Après le contrat-programme de 2012 visant à promouvoir la filière du safran par le biais de l'augmentation de la surface plantée, de la production, de la quantité traitée et conditionnée ainsi que de l'exportation, le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime veut améliorer les circuits de commercialisation. L'amélioration des circuits de distribution du safran est désormais le cheval de bataille du ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime. Pour ce faire, le Département d'Aziz Akhannouch s'apprête à mener une étude de marché du safran sur les marchés national et international. L'appel d'offres pour sa réalisation vient d'ailleurs d'être lancé. Le but est d'ouvrir des horizons jusque-là fermés au safran de Taliouine et de Taznakht. L'urgence se fait sentir car le volet commercialisation pâtit énormément de pratiques informelles, ce qui ne favorise pas la création de réseaux de distribution performants. Mohamed Belhoussine, président de Fimasafran, un groupement d'intérêt économique de 23 coopératives, témoigne d'un cas d'usurpation du safran de Taliouine en vente à Paris, Porte de Versailles, avec un emballage et un étiquetage espagnols. «Le prix affiché est de 16 euros/g alors qu'on le vend à 5 euros/g à l'export», affirme-t-il. Retrouvez l'intégralité de cet article dans l'édition du vendredi 29 mai, disponible en kiosques, ou en version e-Paper