Manque de confiance de la part des banques, excès d'optimisme dans l'application de la vision, absence d'instances de gouvernance, des projets en retard ou non rentables figurent parmi les freins qui ralentissent le développement du secteur. On le savait, et des études l'ont confirmé. L'investissement touristique va mal. «On a du mal à attirer les investissements vers le secteur à cause des situations économique et géopolitique, qui sont moins favorables que celles de la dernière décennie. Aujourd'hui, la situation est critique», lance d'emblée Leila Haddaoui, présidente de l'Association nationale des investisseurs touristiques (ANIT) lors d'un séminaire sur le financement touristique. Ce constat a également été relevé par deux études diligentées par l'ANIT auprès des cabinets Malya conseil et CBRE. Pour Dounia Benabes Taarji, fondatrice du cabinet Malya conseil: «l'ANIT se plaint du non accompagnement par les banques des projets, alors que ces dernières affirment qu'il y a toujours du financement pour les bons programmes».