Le secteur de l'offshoring est de loin un des secteurs qui emploie le plus au Maroc. C'est là une des raisons pour lesquelles sa bonne santé est primordiale. Après 3 ans de stagnation et un certain nombre de doléances formulées par les opérateurs, le secteur tient enfin sa feuille de route, déployée dans le cadre d'une vision 2020, et qui offre davantage de visibilité aux opérateurs du secteur pour assurer un bon décollage. Mesures incitatives à l'investissement, mesures fiscales ..., le gouvernement a pris les devants pour soutenir ce secteur hautement stratégique notamment dans l'épineuse question de l'employabilité des jeunes. Certains segments ont même été organisés en écosystème pour une meilleure efficacité du déploiement. Plus qu'une approche gouvernementale, cette nouvelle vision stratégique semble présenter de bons signaux de réussite, en ce sens qu'un engagement de toutes les parties prenantes semble avoir été acté. Les opérateurs sont aussi décidés à se structurer de façon à soutenir cette dynamique et assurer un meilleur niveau de création d'emplois à horizon 2020. Reste aujourd'hui à gérer les facteurs exogènes à l'instar de la dernière mesure prise en France relative au système Bloctel d'interdiction du démarchage téléphonique, opérationnel à partir du 1er juin en France. Ce nouveau dispositif avait en effet fait des émules et alimenté des débats sur la toile quant à un «impact» sur les activités des centres d'appels avant d'être minimisé. Ce dernier exemple confirme cependant une grande dépendance du secteur à ces facteurs exogènes ce qui, en soit, pourrait constituer un point à surveiller de près au regard des grandes ambitions de l'heure.