La nouvelle grille des vols aériens de la desserte de Ouarzazate récemment reprogrammée en date du 12 février 2018 étonne, mécontente et insatisfait le Conseil Provincial du Tourisme de Ouarzazate. Une lettre a été adressée au ministre du Tourisme, Mohamed Sajid pour pallier les dysfonctionnements enregistrés. Le président du CPT Ouarzazate, Rahou Belghazi, a manifesté dans une lettre adressée au ministre du Tourisme, Mohamed Sajid, son souci majeur par rapport au recul des vols et la suppression de certains créneaux horaires. La lettre rappelle la non-concrétisation des promesses tenues le 04 novembre à Ouarzazate 2017 dans le cadre du séminaire sur « La Relance de Ouarzazate ». En outre, le CPTO y fait part de la déception des professionnels du secteur touristique, lesquels avaient sollicité et sensibilisé le ministère de tutelle quant aux dramatiques conséquences de la connectivité et de l'enclavement aérien de Ouarzazate. Toujours selon la lettre, cet enclavement constitue un danger sur les investissements consentis dans le secteur de l'Hôtellerie et du Cinéma qui, tous deux, ont engendré plusieurs emplois. Dans ce sens, les vols en Boeing 737 (150 sièges) ont été supprimés à la faveur des ATR (72 sièges), dont les soutes de bagages sont limitées pour contenir les équipements et bagages des cinéastes. Il a aussi été souligné le manque de promotion de la part de l'O.N.M.T, la faiblesse de la desserte aérienne de Ouarzazate d'où la fermeture de plusieurs hôtels et le licenciement de nombreux employés désormais en situation de précarité. Quant à la programmation des vols internes, le constat est des alarmant. La programmation des vols internes «n'obéit à aucune logique autre que celle de renflouer les caisses de la compagnie aérienne ayant bénéficié de la subvention». A la lumière du calendrier des vols, on peut constater une programmation très tardive au départ de Casablanca (à 23h50 et parfois avec des retards allant jusqu'à 2h du matin) ! L'absence totale de vols les Mardi et Mercredi, contrairement aux effets d'annonces qui stipulent qu'il s'agit de vols quotidiens. Un seul vol au départ de Paris au lieu de 4 comme il est souhaitable. Inexistence de vols de Londres, Lyon et Madrid (des marchés porteurs pour Ouarzazate et le Sud du Maroc). Le handicap majeur réside dans la faiblesse des dessertes aériennes, aussi bien pour la compagnie nationale que par les compagnies low cost. Ces dernières ne semblant pas être encouragées par le Ministère du Tourisme pour promouvoir des lignes sur Ouarzazate, dont la capacité hôtelière dépasse 5.000 lits, plus importante que Fès, Rabat ou Tétouan.