La publication du «bid book» des candidats à l'organisation de la Coupe du monde 2026 fait grincer des dents. Et pour cause, le dossier marocain a été publié amputé ou résumé en seulement 15 pages alors que l'intégralité du texte en recense 193, avant que la FIFA daigne rectifier le tir après les contestations marocaines ! 24 heures auparavant, il y a eu prise de bec entre les présidents de la CAF et de la FIFA. Ce dernier a fait passer au forceps de nouvelles attributions de la «task force», qui peut désormais disqualifier un dossier sur la base de constats techniques. Autrement dit, il est question de prémices de manœuvres qui jettent le discrédit sur les intentions de la FIFA, à ce stade de la compétition où la neutralité totale devrait pourtant être de mise. Maintenant, le Maroc doit aller jusqu'au bout de ses convictions mais aussi de l'engagement et de la mobilisation totale que pareille entreprise requiert. Déjà, notre dossier présente l'avantage de jouir d'un soutien politique indéfectible avec la garantie suprême du roi lui-même. De l'autre côté, aucun chef d'Etat des trois pays n'a daigné apposer sa signature. Ajoutons à cela le désintérêt déclaré de certains Etats américains à recevoir le Mondial 2026. Le dernier en date est celui de Chicago, Etat qui abrite le siège de la Fédération américaine du football ! Enfin, nous avons tous les atouts pour dépasser le cap du contrôle technique, n'en déplaise à nos détracteurs. Rappelons que le Maroc veut organiser cette compétition en 2026 et non en 2018 et qu'en 1988 quand les USA ont remporté l'organisation du Mondial 1994, ils avaient aussi présenté des maquettes.