Le coup d'envoi de la 14e édition du Salon International de l'Agriculture au Maroc (SIAM) a été lancé mardi, sous la thématique : « L'agriculture, levier d'emploi et avenir du monde rural ». Cette 14e édition place la Suisse à l'honneur. Une des économies les plus compétitives du monde, elle fournit plus de la moitié de ses biens alimentaires consommé en Suisse, l'agriculture couvre la moitié du territoire est et régie par un office fédéral qui fixe la mission du secteur agricole suisse. La production durable de denrées alimentaires est ainsi au centre de la mission agricole suisse afin de garantir à la population un approvisionnement sûr. Economiquement, la Suisse produit chaque année des matières premières et des denrées alimentaires d'une valeur de quelque 10 milliards de francs, et la chaine de valeur agricole représente un marché total de presque 60 milliards de francs. N'étant pas un pays grand de taille, la suisse vise, dans le domaine agricole, non pas la quantité, mais la qualité, comme la précisé l'ambassadeur lors de la conférence de presse qui s'est tenue jeudi à Casablanca. Ainsi, l'agriculture suisse accorde une grande importance à la recherche scientifique et le développement, y compris en technologie de pointe (drones et robots) afin de rendre le secteur agricole plus moderne et innovant toutefois dans le respect de l'environnement. La Suisse consacre donc 18 milliards de francs par an à la recherche et au développement, soit environ 3% de son PIB. Avec le Maroc, la Suisse est impliquée dans le projet d'appui aux associations professionnelles marocaines actives dans l'agriculture (ASAP- M), et dans le projet de gestion intégrée des bassins versants dans la région de Midelt, mis en œuvre par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. Avec plus de 5 milliards de dirhams d'investissement depuis 2014, les entreprises suisses installées au Maroc génèrent à elles seules 9.000 emplois directs et œuvrent tous les jours au rayonnement de son économie, a-t-il souligné, rappelant à ce propos que leur présence dans le Royaume ne date pas d'hier, et qu'au-delà de leur ancrage presque historique, elles osent et surprennent en s'éloignant des codes du secteur, en se transformant en agrégateurs d'expertises pour la communauté des agriculteurs et l'économie nationale.
