L'édition du bac 2019 a laissé des séquelles. Après l'annonce du ministère de l'Education nationale, dans laquelle il a affirmé que les professeurs grévistes risquaient d'être visées par des sanctions, aujourd'hui, 4.000 enseignants ont subi des retraits de jours de salaire à cause de leurs perturbations des épreuves du baccalauréat 2019, en juin et juillet derniers. En effet, après qu'ils aient rendu volontairement en retard les résultats des copies du bac, ces 4.000 professeurs ont subi la suppression de chaque jour de paye depuis le 1er jour où ils ont eu les copies jusqu'au jour où ils les ont rendues. La plupart ont vu leur salaire diminuer en septembre, octobre ou novembre. Environ 500 professeurs ont, par ailleurs, été rappelés à l'ordre et 50 ont écopé d'une sanction disciplinaire, dont des avertissements et des blâmes. Le responsable du SNPDEN-UNSA, principal syndicat de chefs d'établissement a rappelé que cette même grève a perturbé le déroulement des jurys du bac, empêchant physiquement leurs tenues, allant jusqu'à insulter, voire menacer les collègues et les inspecteurs. «On a pu assister à des échanges très houleux, avec des menaces d'en arriver aux mains, voire des bousculades et des interventions physiques», ajoute-t-il