Parution en salles cette semaine au Maroc, «Predator: Badlands» marque un tournant dans l'une des sagas les plus emblématiques du cinéma de science-fiction. Sous la direction de Dan Trachtenberg, déjà salué pour Prey en 2022, ce nouvel opus propulse la mythologie Predator vers de nouveaux territoires esthétiques et narratifs. Une planète lointaine, un duo inattendu Loin des jungles terrestres ou des décors urbains familiers des précédents volets, Badlands se déroule sur une planète isolée dans un futur reculé. Là, un jeune Predator, rejeté par son clan, croise la route de Thia, un androïde incarné par Elle Fanning, en quête de sens et de liberté. Le duo improbable entame une odyssée à haut risque à travers un territoire hostile, traqué par une nouvelle menace. Pour la première fois, le récit se construit du point de vue du Predator, offrant au spectateur une plongée dans sa psychologie : son éthique, ses conflits, son apprentissage. En inversant les rôles traditionnels du chasseur et de la proie, le film réinvente le mythe et interroge des notions de loyauté, d'humanité et de transformation. Une fresque visuelle et émotionnelle «Predator: Badlands» séduit autant par sa richesse visuelle que par sa tension dramatique. Les effets spéciaux immersifs et la mise en scène tendue de Trachtenberg créent une atmosphère à la fois spectaculaire et intime. On est loin des blockbusters musclés des années 1980 : ici, la chasse devient métaphore initiatique, et l'action dialogue avec la philosophie. Ce nouvel épisode est aussi accompagné d'un comic préquel publié par Marvel, coécrit avec le réalisateur, qui explore les origines du jeune Yautja (le nom du peuple Predator) et les mystères d'un monde ancien. Un clin d'œil à la culture geek et à l'univers étendu qui entoure désormais chaque franchise culte. Avec 1h47 de tension, d'alliances improbables et de réflexions futuristes, «Predator: Badlands» s'annonce comme l'un des grands événements cinéma de novembre, particulièrement attendu par les fans de science-fiction, d'action et d'univers dystopiques. À découvrir dès cette semaine dans les salles marocaines!
