On invoque aujourd'hui le postulat « Vert » comme une nouvelle religion, à tout bout de champ. Pourtant, ce n'est ni un euphémisme ni une clause de style, mais une réalité tangible. Elle participe d'une volonté de préserver le développement durable et donc l'environnement. Le consulat général d'Italie à Casablanca sera le premier dans le monde à s'équiper de moyens verts et d'énergies renouvelables, et à en donner ainsi l'exemple. L'ambassadeur d'Italie à Rabat, Piergiorgio Cherubini (au centre), entouré des responsables des services consulaires et des entreprises ayant participé au projet. Ce consulat fonctionnera désormais à l'énergie verte, évitant le gaspillage, la pollution de toute nature et réduisant considérablement sa dépendance accrue de l'électricité traditionnelle. Un accord vient d'être signé à la résidence de l'ambassadeur d'Italie à Rabat, Piergiorgio Cherubini , entre le consulat général d'Italie à Casablanca, représenté par le Consul général , Luca Attanasio, le groupe italien FIAMM, représenté par Nicola Cosciani et Mario Cremona, responsable du groupe meridionale Impianti au Maroc. Ces deux groupes sont spécialisés entre autres dans l'énergie solaire et le photovoltaïque notamment. Le projet d'équipement du consulat général italien en moyens alternatifs s'inscrit dans le cadre d'une innovation originale et majeure, saluée par le ministère italien des Affaires étrangères, comme l'a souligné l'ambassadeur Piergiorgio Cherubini. Il constitue, de ce fait, un précédent. Les locaux du consulat général à Casablanca bénéficieront de la meilleure technologie produite par les deux groupes italiens, pour produire, utiliser et conserver l'énergie afin de couvrir les besoins nécessaires. Les critères qui président à ces choix sont essentiellement le souci d'économiser de l'énergie, en la produisant soi-même, en la fructifiant. Le système photovoltaïque qui sera installé par FIAMM et Meridionale Impianti a déjà fait ses preuves en Europe et partout dans le monde entier. Il repose sur des matériaux révolutionnaires comme le sel marin qui alimente les panneaux photovoltaïques et qui ne s'amenuisent jamais, mais se reconstituent quasiment. Ils ont l'avantage de stocker l'énergie de la journée pour être réutilisé la nuit, à des fins de lumière , d'eau chaude ou de signalisation. Car, la deuxième finalité du projet de « Consulat vert », c'est aussi la sécurité. Un consulat incarne une représentation diplomatique, au même titre qu'une ambassade en termes de personnels qui y travaillent ou d'instances dont il faut assurer la continuité et la protection. Une panne électrique qui paralyse le système, informatique ou autres, est perçue comme une catastrophe. La parade réside dans un système alternatif capable d'assurer une continuité, et l'énergie solaire cumulée le fait. Le projet de mise en œuvre du projet vert au consulat de Casablanca,vient compléter, également, une série de transformations opérées au sein du Consulat avec la création d'un Centre d'affaires, d'un espace d'accueil pour les investisseurs et, surtout, d'un Centre inédit pour les visas qui sera la « task force » modernisée de l'édifice. Sans compter une salle Garibaldi, symbole de la mémoire unificatrice de l'Italie, qui accueillera aussi opérateurs divers et servira d'espace de convivialité. Le Consulat général d'Italie se transforme donc, sous l'impulsion du jeune et dynamique consul, Luca Attanasio, porteur du projet, qui n'en démord pas de réaliser le projet dont il est le défenseur : un bâtiment « vert », un espace où cohabitent, architecture traditionnelle aidant, les marques de la civilisation italienne et les nouvelles technologies de pointe. Casablanca abritera ainsi une institution consulaire articulée sur l'économie verte. * Tweet * *