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RCA : les rebelles acceptent le dialogue | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 03 - 01 - 2013

Mercredi, la rébellion du Séléka a décidé de suspendre son offensive sur Bangui pour engager des pourparlers avec le régime centrafricain. Un changement de cap qui intervient quelques heures après le début de l'envoi de troupes supplémentaires venant des pays d'Afrique Centrale.
Changement de ton dans le discours des rebelles centrafricains. Ces derniers naguère inflexibles sur leur principale revendication – le départ de François Bozizé -, ont accepté d'arrêter leur progression sur la capitale Bangui pour entamer des pourparlers avec le régime. « J'ai demandé à nos forces de ne pas bouger de leurs positions à partir d'aujourd'hui parce que nous voulons participer aux discussions de Libreville pour trouver une solution politique »,
Les rebelles ont accepté d'arrêter leur progression sru la capitale Bangui pour entamer des pourparlers avec le régime.
a déclaré mercredi Eric Massi porte-parole de la coalition cité à la chaîne France 24. Des négociations oui, mais sous condition. « Je suis en discussion avec nos partenaires pour avancer des propositions afin de mettre fin à la crise mais une solution pourrait être une transition politique dont le président (ndlr : François Bozizé) serait exclu », ajoute-t-il. Cette concession des mutins intervient deux jours après le discours de nouvel an du président Bozizé dans lequel il a exhorté la Séléka à déposer les armes. « Je suis prêt pour ce dialogue [avec la rébellion], j'attends que les chefs d'Etat (ndlr : de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale), fixent la date pour que nous puissions y aller de concert avec la Séléka pour trouver des pistes de sortie de la crise », avait-il déclaré.
Une concession forcée
A première vue, cette volte-face des rebelles pourraient sonner comme une acceptation de la main tendue par le régime. Mais une analyse au second degré laisse transparaître une autre réalité. Plus qu'une volonté de compromis, ce changement de position des rebelles du Séléka apparaît comme une reculade forcée sous la pression conjuguée de la Force multinationale d'Afrique Centrale (Fomac). Ces pays avaient planifié un envoi de 760 soldats pour épauler les militaires centrafricains et les 400 soldats tchadiens qui étaient déjà présents dans la ville de Damara située à 75 km au sud de Bangui. « Grâce à l'armée tchadienne vous m'écoutez aujourd'hui à la radio et vous me regardez à la télévision. Sinon, on serait tous dans la brousse. Bangui serait aujourd'hui envahie et dans des troubles. Merci à l'armée tchadienne, merci au président Idriss Déby Itno du Tchad », avait affirmé par ailleurs François Bozizé dans son discours. La communication dissuasive de la Fomac semble aussi porté ses fruits. « Nous ne cèderons pas Damara, que ce soit clair. Si les rebelles attaquent Damara, c'est une déclaration de guerre, cela veut dire qu'ils ont pris la résolution d'engager les 10 Etats d'Afrique centrale. Je ne pense pas sincèrement qu'ils en arriveront là », avait indiqué mercredi le général Jean-Félix Akaga commandant de la Fomac.
Défendre la patrie
Outre la pression de la multinationale, des groupes de jeunes centrafricains dénommés « jeunes patriotes ont , sous l'appel de Bozizé, érigé des barrages dans les différents quartiers de la capitale pour prévenir toute incursion rebelle». « Nous avons répondu à l'appel du chef de l'Etat. Il fallait défendre notre patrie. Comme nos forces armées sont sur le terrain, il est de notre responsabilité de sécuriser nos quartiers respectifs», a déclaré l'un deux à Rfi. Des barrages de controles de véhicules sont également dressés pour mettre la main sur les conducteurs suspects. « A partir de 19h, en raison du couvre-feu, dit un autre, on fouille tous les véhicules qui passent. On demande les papiers, carte d'identité nationale, passeport . Si le conducteur ne parle pas sango (ndlr : langue nationale), on le lui demande en français. S'il ne parle pas français, il est suspect. On l'emmène alors au commissariat de police ou à la gendarmerie », renchérit-il. Cette « police privée », Martin Ziguélé ancien premier ministre de la République Centrafricaine le désapprouve. Selon lui, ces « forces supplétives » risquent d'instaurer l'anarchie dans le pays. Avec le changement de cap des rebelles du Séléka, ces jeunes pourraient finalement changer de fusil d'épaule.
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