Des photos des synagogues installées dans tout le Royaume, aux rouleaux de la Thora et des lampes de Hannoucah, le Musée du Judaïsme marocain a réouvert ses portes jeudi, après une opération de rénovation. Dans une ambiance chaleureuse, une atmosphère qui sent l'encens et la fleur d'oranger, sur les rythme des notes de musique produite par un violoniste, les visiteurs ont pu admirer des caftans marocains brodés de fils d'or, des bijoux, des tapis qui datent de centaines d'année et divers objets du patrimoine culturel marocain. Le musée a été réalisé il y quinze ans par la communauté juive de Casablanca. La gestion a été ensuite confiée à la fondation du judaïsme marocain qui a dévolu l'administration à une grande personnalité, Simon Levy. A son décès, il a fallu réfléchir à la gestion de ce musée. Il a été décidé de le rénover sans pour autant le dénaturer. Pour concourir à la tolérance Le musée est devenu non seulement un conservatoire de la culture et de la civilisation juive marocaine mais également un lieu de rencontre avec l'ensemble de la société civile marocaine, toute composante confondue. «L'objectif : diffuser et faire connaître le patrimoine juif, un élément essentiel du patrimoine marocain», explique Serge Berdugo, président du conseil d'administration de la fondation du patrimoine culturel judéo-marocain. Une nouvelle programmation des activités a été établie et aura lieu tout au long de l'année afin d'attirer beaucoup de visiteurs. Les programme seront destinés aux écoles musulmanes, juives, chrétiennes et autres. Les personnes de tout âge pourront ainsi en apprendre plus sur la civilisation marocaine faite de tolérance et de rapports humains.
