img class="responsive" style="display:none" src="https://www.libe.ma/photo/art/grande/53429067-40453480.jpg?v=1611752336" alt="Tenue d'un webinaire international sous le thème "Préserver et transmettre la mémoire pour ancrer l'altérité"" title="Tenue d'un webinaire international sous le thème "Préserver et transmettre la mémoire pour ancrer l'altérité"" / img class="not-responsive" src="https://www.libe.ma/photo/art/default/53429067-40453480.jpg?v=1611752337" alt="Tenue d'un webinaire international sous le thème "Préserver et transmettre la mémoire pour ancrer l'altérité"" title="Tenue d'un webinaire international sous le thème "Préserver et transmettre la mémoire pour ancrer l'altérité"" / Un webinaire international sous le thème "Préserver et transmettre la mémoire pour ancrer l'altérité" s'est ouvert lundi, avec la participation de représentants des conseils, organisations et structures nationaux et internationaux. Ce webinaire est organisé du 25 au 28 janvier par la Rabita Mohammadia des Oulémas, par le biais de son Centre Ta'aruf (Centre de recherche et de formation surles questions interconvictionnelles et consolidation de la paix), en partenariat avec l'ambassade des Etats-Unis au Maroc, la Fondation Mémoires pour l'avenir (FMA) et Archives du Maroc (ADM). S'exprimant à cette occasion, la directrice du Centre Ta'aruf, Aïcha Haddou, a rappelé que ce colloque porte sur l'importance de préserver la mémoire de façon générale et de la transmettre aux nouvelles générations et qu'il a été décidé d'étudier, entre autres, l'expérience de Toumliline comme un cas d'école. Ce webinaire propose de réfléchirsur l'apport de la mémoire, de sa sauvegarde et de sa transmission ainsi que sur le renforcement de la capacité des individus et du collectif à s'ancrer et à s'entretenir dans un rapport "ouvert, serein à l'altérité et à la diversité", a-t-elle ajouté, notant que le point de départ de cette réflexion a été "Les rencontres internationales" qui, se sont tenues de 1956 à 1966 au Monastère de Toumliline près d'Azrou. "Nous sommes convaincus que cette initiative inter-religieuse pionnière et complexe, aujourd'hui tombée dans l'oubli, peut constituer une source d'inspiration surtout pour des jeunessouvent, en quête de repères", a indiqué Aïcha Haddou. Dans ce même sillage le secrétaire général de la Rabita Mohammedia des Oulémas, Ahmed Abbadi, a relevé qu'il est important d'impliquer dans cette discussion toutesles composantes de la société, notamment les générations Alpha et Z. La préservation de la mémoire est un des sujets "brûlants" et sa perte représente une "menace pour la continuité de la vie humaine", a fait savoirAhmedAbbadi qui a relevé un obstacle, à savoir l'absence ou le manque de dialogue. Cette session d'ouverture a connu la participation de plusieurs personnalités éminentes, notamment André Azoulay, conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Salim ben Mohammed Al-Malik, directeur général de l'ISESCO, Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l'Homme, Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et Serge Berdugo, secrétaire général du Conseil de la communauté israélite du Maroc et ambassadeuritinérant. Au menu de cette rencontre figurent la projection du film "Les cloches de Toumliline" de Mohammed Hamid Derrouich et des ateliers, notamment celui intitulé "Mémoire : Commentréinventer des rencontres internationales en Afrique ?". Ce webinaire fait suite à la 1ère Conférence régionale pour la préservation du patrimoine culturel des communautésreligieuses(Rabat, 3-4 octobre 2019), organisée par le ministère marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, en partenariat avec la Rabita Mohammadia des Oulémas et l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique au Maroc.