Un événement s'est passé presque inaperçu malgré son importance stratégique. L'exercice militaire de Vostok, qui a eu lieu du premier au 7 septembre de cette année, indique que quelque chose se construit dans l'Asie-Pacifique et ce n'est pas rien. Plusieurs pays y ont participé et pas des moindres: La Russie bien-entendu, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie, l'Inde, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Chine, le Laos, la Mongolie, le Nicaragua, la Syrie, le Tadjikistan et... l'Algérie. C'est ce qui a fait réagir l'ancien directeur du renseignement à la DGSE, sur la chaîne Youtube Va+, Allain Juillet, qui a attiré l'attention sur ces exercices. Mais, fait remarquer le spécialiste du renseignement et de la guerre économique, le gouvernement français passe sous silence une telle information capitale, surtout que le président Emmanuel Macron s'était rendu en Algérie quelque temps après ces exercices. Sachant qu'une chaîne algérienne a diffusé un reportage sur ces manoeuvres et insisté sur la participation algérienne qu'elle a expliquée par la stature de « puissance régionale » retrouvée par ce pays africain qui a accueilli cette semaine le sommet de Ligue arabe, la France ne pouvait pas ne pas savoir. Sujet de réflexion: Comment comprendre la déclaration du président algérien lorsqu'il disait, que « les Brics (Russie, Brésil, Inde, Afrique du Sud NDR) nous intéressent car ils permettent de s'éloigner de l'attraction des deux pôles ». C'était le 31 juillet, la veille des exercices militaires. Si on connaît le pôle occidental, et si la Russie n'est pas l'autre pôle, si on suit le président, alors l'Algérie se situe où finalement?