Organisé par Global Media Holding, en partenariat avec le Jerusalem Post, les 16 et 17 novembre à Marrakech, Global Investment Forum a réuni près de 250 participants, de grands hommes d'affaires et de grands patrons Marocains et Israéliens pour la plupart, mais il y avait aussi quelques Américains et des Emiratis. Devant ce parterre, tout ouïe, Christophe Bachelet a partagé sa connaissance du Maroc avec les investisseurs potentiels en répondant aux questions de la responsable des conférences du Jerusalem Post, Maayan Hoffman. Avec Tami Dayan de Creative Business et Yann Assor, vice-président du Conseil d'affaires Maroc-Israël relevant de la CGEM, Christophe Bachelet a montré que le terrain est désormais balisé pour «bâtir l'avenir ensemble». Son analyse était riche en conseils pratiques sur la création d'entreprises dans le Royaume. Bachelet a répondu aux questions les plus courantes que se posent les entrepreneurs envisagent de mener des activités au Maroc. Ne négligeant pas les aspect élémentaires, il a assuré aux participants que l'anglais est la langue d'affaires standard utilisée au Maroc. «La connaissance du français ou de l'arabe n'est pas requise», a-t-il assuré en notant l'ouverture du pays sur le monde. Bachelet a ajouté que les entreprises étrangères qui s'installent au Maroc pourraient créer une filiale, en propre, et ne sont donc pas astreints de s'engager avec un partenaire commercial local, comme c'est le cas dans d'autres pays. Les sociétés implantées au Maroc sont autorisées par la loi à avoir un conseil d'administration international et à faire fonctionner leur entreprise sous la conduite d'un management à l'étranger, a-t-il poursuivi. Bachelet a présenté également de précieux détails sur les normes bancaires en vogueur dans le Royaume qui s'inscrivent dans les standards internationaux, avec comme point de différenciation la souplesse du système bancaire marocain comparé à d'autres endroits dans le monde. De son côté, Tami Dayan a affirmé que le renforcement en cours de la confiance avec les populations de la région est essentiel pour la réussite des affaires. Yann Assor a, quant à lui, relevé l'avantage qu'a le Maroc grâce aux liens ombilicaux qu'a une forte communauté israélienne avec le Maroc. «Je pense qu'Israël a le potentiel de gagner une grande part de marché au Maroc », a-t-il lancé. Yann a souligné la facilité pour les investisseurs israéliens de se «reconnecter» au Maroc. Le vice-président du Conseil d'affaires Maroc-Israël et les autres intervenants ont exprimé leur satisfaction de voir s'accélérer les échanges entre le Maroc et Israël. Ils ont tous mis en exergue les nombreuses opportunités qui s'offrent désormais aux investisseurs non seulement au Maroc, mais aussi à partir du Royaume vers l'Afrique. LIRE AUSSI Vidéos. Eau et assainissement. ONEE et Mekorot signent un mémorandum d'entente Signé par Abderrahim El Hafidi, Directeur Général de l'ONEE et Yitzhak Aharonovich, Président de Mekorot, lors du Global Investment Forum 2022, le mémorandum d'entente définit le cadre de la coopération entre les deux organismes dans les domaines... Suivez le Global Investment Forum comme si vous y étiez