Selon l'Organisation internationale du café (ICO), ce stock a traduit une baisse de 7,2 %, soit 84.000 tonnes de fèves en moins que la campagne précédente. Cette réduction de la production est due aux conditions défavorables qui ont entraîné une sécheresse. Les rendements en Ouganda et en Côte d'Ivoire ont été durablement affectés. L'Ouganda a vu sa récolte reculer de 6 % en 2022/2023 pour passer à 336.000 tonnes. Il s'agit de la deuxième année consécutive de baisse de production pour ce pays. De son côté, la Côte d'Ivoire a subi la plus forte baisse sur le continent, avec une production en recul de 64,7 %, passant de 108.000 tonnes pour s'établir 36.000 tonnes. «En plus de l'impact de la sécheresse, la baisse substantiellement enregistrée au sein de la nation éburnéenne, est liée à la réaction des caféiers qui ont été moins productifs après la très forte récolte de l'année précédente qui avait augmenté de 69 % », indique l'ICO, cité par l'agence ecofin.