«Les soldats marocains durant la Première Guerre mondiale» est le thème d'une journée d'étude franco-marocaine qui aura lieu le 13 novembre 2018 à Rabat. « La commémoration de cette page de l'histoire franco-marocaine est une opportunité pour les Français et les Marocains de célébrer une amitié vieille de plusieurs siècles et des relations marquées par une histoire commune et une mémoire partagée », lit-on dans le communiqué d'annonce de cette rencontre. Objectif : réaffirmer le devoir de mémoire, notamment auprès des jeunes générations. D'éminents professeurs universitaires aborderont plusieurs thématiques liées à la contribution du Maroc à l'effort de guerre de la France et de ses Alliés, annoncent les organisateurs, ajoutant qu'une exposition photographique sera organisée par la même occasion. L'intitulé qui lui a été choisi est parlant: «Soldats marocains durant la Première Guerre mondiale : une histoire partagée». Cette journée d'étude intervient après la cérémonie de commémoration du centenaire de l'armistice de 1918 qui s'est déroulée le 11 novembre 2018 au cimetière militaire de Ben M'Sick à Casablanca. Cette cérémonie a été présidée par l'Ambassadeur de France au Maroc, Jean-François Girault, en présence de représentants des autorités civiles et militaires marocaines et des ambassadeurs du Royaume-Uni et d'Allemagne, et de la chargée d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis au Maroc. L'ambassade de France précise que vingt-cinq délégations étrangères, invitées par la France, ont pris part à la célébration de la fin des combats de la Grande Guerre à laquelle ont participé près de 40.000 soldats marocains, aux côtés de la France et de ses alliés. Cette cérémonie a donné lieu à des dépôts de gerbes et a permis à chaque délégation de se recueillir sur les tombes de ses soldats morts au combat. Aux nombreuses délégations nationales s'ajoutaient celle de l'Union européenne ainsi que desvétérans marocains de l'armée française. Un texte extrait du livre « Les Croix de bois » de Roland Dorgeles, engagé volontairement pendant la Grande Guerre, a été lu en français, en arabe et en anglais par des élèves du LycéeLyautey et de l'Ecole américaine.
