Texte interdit aux moins de 16 ans. Mon français saigne, mon arabe aussi. Maintenant qu'on va y allons, allons-y ! Après des semaines inscrites dans le détachement de l'abstention, allons zon. Maintenant que le ramadan qui nous envoie des rafales de rires télévisuels marbrés dans l'incongruité n'est plus ici pour nous montrer le chemin de la piété brodée de tout ce qui peut vendre, on vire le velours pour caresser à mains nues. De quoi s'agit-elle ? Du courage de chaînes de télévision qui elles acceptent des « produits » qui elles ne les font rigoler qu'à l'aide de chatouilles en tous genres. C'est, d'année en année, la même guimauve. Mais que nous arrive-t-elle pour qu'on soit à ce degré abrutis, qu'on suive assidument ces blablatrages ? Pour mesurer jusqu'où peut aller la bêtise ? Peut-être que ceci nous fait rire de ce qui fait ricaner le donneur d'ordres à la télécommande internationalement baladeuse. Et c'est PUBliquement digéré. De quoi retourne-t-elle finalement ? D'une caméra légèrement cachée et de programmes dits d'appel écrits par des droitiers ne disposant que de mains gauches, l'inverse fonctionnant aussi bien. Dans pareil cas, même la beauté accidentelle se serait prise pour une autruche. Pourquoi évoquons-nous ces douleurs aujourd'hui ? Parce que les séquelles ont la peau dure et la mémoire à fleur de la même peau. Pas de ceux qui gouvernent nos choix, cela s'entend. Pour plus de détails, YouTube se fera un malin plaisir de vous faire exécrer votre intelligence si vous décidez de visionner « L'Flouka » ou « Capitaine Hajiba » entre autres. Allez, soyez fous, regardez ce qui n'est ni pensé, ni écrit, ni accompagné. Après tout, l'intelligence est moins facile à gérer que l'ignorance. Franchement, que se passe-t-elle ? Les auteurs de nos parties de rigolades comprennent assurément cet écrit. Anis HAJJAM
