Une nouvelle fois, l'Algérie, qui se prétend pourtant n'être qu'un simple Etat observateur ne faisant nullement partie des pays concernés par le dossier du Sahara, vient de se distinguer, une fois de plus, en étant l'unique entité gouvernementale de la planète terre, en plus de sa créature, le Polisario, à condamner la récente reconnaissance par l'Etat d'Israël de la souveraineté marocaine sur son Sahara. Dans un mauvais remake de sa réaction solitaire, et impulsive contre l'Espagne au lendemain de la reconnaissance par le gouvernement de Pédro Sanchez de la primauté du plan marocain d'autonomie avancée pour nos provinces du Sud sur toutes les autres options, notre voisine de l'Est a, une nouvelle fois, été obligée de sortir de l'ombre pour assumer pleinement son rôle de perturbateur en chef de la quiétude régionale.
On comprend, dès lors, bien que la succession des succès diplomatiques enregistrés par le Royaume du Maroc, dans son combat pour le parachèvement de son intégrité territoriale, puisse donner des ulcères aux généraux algériens. Mais ce qu'on comprend, moins ou plutôt très bien, c'est la lâcheté de ce même régime au lendemain de la reconnaissance de la marocanité du Sahara par les Etats-Unis d'Amérique, ainsi que par de nombreuses monarchies du Golfe et d'autres Etats du continent africain, dont la toute-puissance américaine l'avait obligé à ravaler sa salive et son venin, pour se contenter d'agiter ses pantins du Polisario.
Mais cette fois-ci, tout content de pouvoir faire d'une seule pierre deux coups, le régime des généraux algériens a sauté pieds joints dans la tentation de la diffamation et de l'insulte envers le Maroc et Israël, en publiant un communiqué tout en impulsivité et en amateurisme.
Ne tirant aucun enseignement de ses bévues précédentes, pourtant encore récentes et dont les conséquences néfastes à l'économie et au peuple algérien, n'ont pas fini de produire leurs effets ravageurs. Le gouvernement algérien, sans doute aveuglé par sa jalousie et sa détestation viscérale envers le Maroc, ainsi que par son antisémitisme primaire dont il a fait une véritable profession de foi, s'est laissé emporter par son délire aussi belliqueux que périlleux, sans se soucier aucunement des conséquences de ses propos incendiaires sur l'avenir de son propre peuple y compris celui de toute la région.