Les FAR venaient de rompre encore une fois de plus avec l'ère de l'encadrement marocain pour revenir sur l'Ecole Belge en la personne de Walter Neews. Ce dernier, ayant déjà opéré au Maroc au sein du Raja, connaissait parfaitement toutes les portées de la mission qui l'attendait. Walter savait pertinemment qu'il allait batailler dur pour espérer peaufiner une équipe qui a perdu de sa vivacité, qui gênait par ses stars trop indisciplinées et qui se désintéressait pleinement de ses jeunes espoirs. Walter, tout en ayant pris les destinées des FAR, l'avait fait en mal position puisqu'il n'a été derrière aucun recrutement personnel, à sa venue, qui pourrait convenir à ses propres pensées. Il avait trouvé, là, une équipe qui l'attendait avec tous ses aléas. Il s'était ainsi engagé à vouloir la rendre plus performante que possible. On peut dire que Walter avec son intelligence, sa longue expérience en tant que joueur et sa capacité en tant qu'entraîneur a su, dès son arrivée chez les FAR, essayer d'apporter sa touche à lui dans la préparation d'avant, saison. En début de championnat, on a découvert une nouvelle version des FAR plus concrète, avec l'intégration massive de six jeunes espoirs issus de l'Ecole à Samadi et Boukili… qui pourraient bien redorer le blason de ce club en mal de stars rouspéteuses et protestataires ! Ces derniers avaient envenimé le groupe jusqu'à créer la pire des zizanies. Cela n'a pas été à l'avantage du groupe qui s'en est vite ressenti. On avait donc applaudi Walter qui a eu le grand courage en impliquant des jeunes espoirs dans son effectif tout en n'ayant jamais c ru à n'avoir à le regretter car, effectivement, l'avenir des FAR est dans sa jeunesse, dans son école, dans son centre de formation, dans le changement d'une certaine mentalité qui nie tout état de renouvellement… mais c'était sans compter sur le front du refus du changement orchestré par toutes ces vedettes sans âme ni volonté qui ont tout mis en œuvre pour s'imposer et re-bouleverser le contexte pour lequel était venu Meews. On avait peur des vedettes mais on n'avait pas peur du devenir de toute l'Histoire d'un aussi prestigieux club de l'Afrique, qui a même tracé en or son passage en Europe. Aujourd'hui Meews n'est point à incriminer, bien plus il est de plus en plus aimé, adoré et estimé d u public des FAR qui lui noue un respect exceptionnel Aussi, ce sont ceux qui encouragent les pseudo – vedettes des FAR, qui doivent s'en rendre compte en leur âme et conscience personnelle de la faute grave qu'ils venaient de commettre contre les FAR, qui ne mérite nullement pareil dislocation !