L'ancien président, Nicolas Sarkozy, a rendu hommage à SM le Roi Mohammed VI dans son dernier livre où il évoque la compassion du Souverain à son égard pendant son incarcération. Détails. Récemment sorti de prison, l'ancien président français, Nicolas Sarkozy, raconte en détail son séjour carcéral dans son nouveau livre Journal d'un prisonnier, publié chez Fayard. L'ancien chef d'Etat y rend un hommage à Sa Mejesté le Roi Mohammed qui, raconte-t-il, s'est montré attentionné à son égard suite à son incarcération. "Le roi du Maroc fut l'un des premiers à me téléphoner. Sa voix tremblait d'émotion alors qu'il évoquait mon incarcération à venir. Il était tout à la fois peiné et stupéfait", écrit Nicolas Sarkozy, ajoutant : "Je lui étais d'autant plus reconnaissant que je lui ai toujours voué une admiration profonde". L'ancien président n'a jamais caché son admiration pour le Souverain avec qui il a eu des relations très cordiales pendant sa présidence de 2007 à 2012. Les deux chefs d'Etats sont restés proches même après son départ de l'Elysée sachant qu'il fut reçu au palais royal de Rabat en 2014 lorsqu'il était chef des Républicains. Ce n'est pas la première fois que Nicolas Sarkozy évoque le souverain dans ses livres. Il a comblé le Souverain de louanges dans le deuxième tome de ses mémoires "Le temps des tempêtes" où il avait dit tout le bien qu'il pense d'un Roi "d'une grande intelligence, et une personne affable". Plus récemment, pendant la promotion de son troisième livre "le Temps des combats", il a déclaré sur le plateau de BFMTV que SM le Roi est "un grand leader". Condamné dans l'affaire dite du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 à 5 ans de prison pour association de malfaiteurs avec exécution provisoire, Nicolas Sarkozy a été écroué, le 21 octobre, avant d'obtenir une remise en liberté en attendant son procès en appel. Le jugement de première instance a fait couler beaucoup d'encre et a été jugé par une partie de l'opinion française comme étant trop sévère eu égard à l'existence d'assez peu de preuves de la culpabilité de l'ancien chef de l'Etat. L'exécution provisoire avant l'appel a été également critiquée.
