Les participants à une journée d'étude sur «le dopage dans le sport : approche droits de l'homme» ont appelé, mardi à Rabat, à l'harmonisation des standards internationaux dans les domaines de lutte contre le dopage avec ceux des droits de l'Homme. Lors de la clôture de cette rencontre nationale, qui s'est déroulée notamment en présence du secrétaire général du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Mohamed Sebbar, et qui a été sanctionnée par une série de recommandations qui seront rendues publiques prochainement, les participants ont noté que les standards de «localisation» et «d'information» adoptés dans le cadre de lutte contre le dopage portent atteinte aux libertés individuelles se rapportant notamment à la liberté de la circulation. Ils portent également atteinte la sécurité personnelle des sportifs à travers la divulgation de données personnelles. Intervenant à cette occasion, M. Sebbar a assuré l'Association marocaine de sensibilisation sur les dangers du dopage dans le sport (AMSDS) de l'appui du CNDH à travers l'organisation d'activités au Parlement pour sensibiliser les parlementaires sur la nécessité d'adopter une loi anti-dopage, sur la base des nouvelles propositions des intervenants concernés. Initiée par le CNDH en partenariat avec l'AMSDS, cette journée d'étude a vu la participation de juristes, de médecins spécialisés, de journalistes sportifs, outre les représentants de secteurs gouvernementaux concernés. Cette rencontre avait pour objectif de contribuer à jeter la lumière sur les moyens susceptibles de lutter efficacement contre le dopage et la mise en place d'un système de lutte contre ce phénomène. Les participants à cette rencontre ont débattu de plusieurs axes qui concernent notamment la définition des anabolisants, leurs différentes formes, leur impact sur l'économie et leurs échos dans les médias marocains.