Une fille, la veille violée par un récidiviste à peine sorti de prison, s'est enfermée le lendemain dans sa chambre, toujours dans ce quartier Napoli de réputation sulfureuse, après avoir déposé plainte le matin au commissariat du 4ème arrondissement. Le violeur, qui se croit fel bled siba, est revenu 24 heures sur les lieux pour commettre un autre triste forfait. Mais la victime d'un règlement de compte – le pauvre type avait reçu 1000 dh d'une garce qui en voulait à la fille violée et violentée – a un réflexe salutaire lorsque le lascar s'est mis à frapper avec brutalité à sa porte – les voisins sont restés sans réaction – elle a appelé tout simplement le « 19 » où une voix « Achorta fi khidmatikoum », effectivement au service des citoyens, l'a fait attendre quelque secondes avant qu'elle ne tombe sur un officier de permanence qui lui a envoyé une rafe et deux motards qu'on appelle « Croatia » qui ont poussé le criminel à prendre la fuite sur la terrasse où il est ressorti par un autre immeuble. L'enquête se poursuit. Le préfet Moufid, au style limpide, n'a pas l'intention de classer ce dossier. A suivre. stop. Des parents de plus en plus victimes de crise de nerfs à côté de la crise tout court qui court sur la planète. Du PLM Paris-Lyon-Marseille aux HLM d'El Hank en passant par Béni Makada, devenu célèbre pour ses manifs sans canif. La crise de nerfs que subissent des parents est devenue courante dans les quartiers populaires de la capitale, mais aussi dans des quartiers huppés dupés par le progrès de façade. Des mères à peine âgées d'une cinquantaine d'années, l'âge de raison qui fait perdre la raison aux plus invulnérables, n'arrivent plus à fermer l'œil tant que leur fils, entraîné par des copains dans des soirées interminables, n'est pas rentré. Evidemment, pour une femme qui travaille, fonctionnaire aux TP ou manutentionnaire à la BP, veiller tard n'est guère conseillé. Ces femmes souffrent d'une constante baisse de tension et de différentes douleurs dont elles ne parlent pas toujours au conjoint, encore plus impuissant. C'est là encore un mal du siècle. Alors qu'avant, les parents dormaient sur leurs deux oreilles quand le fiston sortait le soir, sachant qu'il ne dépassera pas le flipper du coin. Tandis que, de nos jours, les enfants terribles poussent le bouchon un peu loin. Résultat des courses : des parents meurent avant l'heure à cause des rejetons qui ne s'aperçoivent pas que leur mère souffre au fond d'un gouffre. stop. Une immigrée qui a eu la chance d'aller aux Etats Unis, où l'économie ne se porte pas comme du temps de la prospérité sous Kennedy ou Nixon, balayé par le cyclone de Watergate, revient chaque année à Rabat où elle rapporte de moins en moins de cadeaux à ses proches qui ne lui reprochent rien, sachant bien que l'Amérique of live, sous Obama repêché de justesse de river side, vit des moments difficiles. En fait, notre immigrée, qui est en chômage, se contente de passer la journée dans une mosquée où des Mohcinine, pas tous des Frères musulmans, lui tendent une pièce ou deux, afin qu'elle puisse survivre. Une image insolite qu'on ne voit même pas dans une mosquée de la médina de Rabat ou de Salé, sa sœur jumelle qui bat de l'aile depuis qu'on a caché son panorama, vu à partir de la terrasse du Golden Tulip, une vue grandiose. stop. Le programme de départ volontaire lancé en 2006 dans plusieurs administrations, établissements et entreprises publics enregistre de bons scores dernièrement. Mais combien de nouveaux sont recrutés quand il y a ceux qui s'en vont pêcher à la ligne sur le Bouregreg où il n'y a plus ni chabel ni anguille ? Quand, en 2006 – le début des caricatures qui ont failli provoquer une 3ème Guerre Mondiale quand le Monténégro est entré à l'ONU -, des fonctionnaires marocains sont partis à la retraite en ouvrant une téléboutique, en chute libre de nos jours, ou en plaçant leur argent chez Wafa bail qui dit bye bye aux mauvais payeurs qui ont toujours le mauvais rôle, on s'est dit enfin des places libres pour les chômeurs diplômés ou habillés en romé, sans qualification particulière. Pire illusion parce que, après des départs volontaires, bien des places sont restées vacantes, pendant que leurs anciens occupants sont allés en vacances à Marbella ou à Alicante. stop. La Tunisie et le Sénégal, des concurrents sans merci pour le Maroc, écrit un confrère. Le même qui s'était réjoui discrètement lors de la révolte en Tunisie qui a chassé un chef d'Etat qui croyait être éternel en comptant Rih et l'khoi khawi, des partenaires qui ont laissé les insurgés se diriger vers Carthage qui vivait de mirage. Le confrère disait que le soulèvement chez les enfants de Sidi Bouzid, qui n'ont jamais emprunté le transport Bouzid, était une manne pour le Maroc qui allait abriter les investisseurs qui ne croyaient plus au pays des olives, de la hrissa et de Oulaya. Plus d'un an après le changement de régime qui n'est pas un crime, la Tunisie reprend son souffle et devient un concurrent sans merci, écrit-on. Merci pour les prévisions à la noix de coco coco... Quant au Sénégal qui devient lui aussi un concurrent menaçant du Maroc pour le développement du secteur de l'offshoring, il faut savoir que les salaires à Dakar ou à Saint Louis ne valent pas de l'or. On avait tendance à croire avant que nos banquiers oublient le dossier du Sahara pour aller faire des affaires dans le Sud, qu'au-delà de la zone subsaharienne, il n'y avait que la brousse et pas de vie citoyenne. stop. Rabat / Gare de l'ONCF à l'Agdal. Depuis trois mois, il est impossible de régler son abonnement par carte bancaire pour la simple raison que le TPE de la gare est en panne, ce qui oblige les abonnés d'aller retirer de l'argent de leur banque pour pouvoir payer leur carte d'abonnement. A quand la réparation de la ligne du TPE ? stop. Tourisme-Horizon 2013. Rabat va compter sur la région en plein renouveau de Bouknadel et sa plage internationale qui devrait retrouver l'atmosphère du temps du restaurant de Noël, maître queue de la gastronomie qui tenait aussi le Casabella, disparu des guides touristiques, de Harhoura, qui aspire à avoir une étiquette clean. Pour 2013, Amine, le fils du regretté figure légendaire de Rabat et l'Gza particulièrement, envisage de faire le maximum pour le tourisme dans la région. Déjà, Al Yasmine qui a ce nom de fleur aux senteurs qui rappellent le Rabat d'antan, occupe une place de choix avec son restaurant « Le Vera Cruz », cuisine française et musique afro-cubaine. Quant à la fin de l'année à Harhoura, elle sera particulièrement animée. stop. Très drôle, la star des éditos version toto était coiffée à la Najat Aâtabou pour recevoir ses invités triés sur le volet sous les triyates de Alstrar. stop. Au Festival du film de Marrakech, on assiste chaque année maintenant à un défilé de mode digne d'une collection de chiffons soignés. Lalla Laâroussa en scope... stop. Echos de la capitale. Diego, célèbre toque blanche de Rabat est aux anges. Le Comité de Sélection du XXXVIIIème TROPHEE INTERNATIONAL DU TOURISME, HOTELLERIE ET GASTRONOMIE, créé par le GLOBAL TRADE LEADERS' CLUB pour honorer les entreprises les plus importantes dans les domaines du tourisme, hôtellerie, gastronomie et restauration, a voté pour REST. L'ENTRECÔTE comme méritante de recevoir le trophée de l'année 2013. Le TROPHEE INTERNATIONAL DU TOURISME, HOTELLERIE ET GASTRONOMIE sera remis au cours d'un dîner qui aura lieu le 30 janvier prochain â l'Hôtel Meliâ Castilla - Madrid (coïncidant avec la Foire Internationale de Tourisme, Madrid, du 30 janvier au 3 février) auquel diverses autorités espagnoles nous honoreront de leur présence, ainsi que des membres du Corps Diplomatique et personnalités du monde touristique et de l'hôtellerie. Des journalistes de la presse et de la TV y seront présents, ainsi que les directeurs des agences de presse et les correspondants étrangers accrédités à Madrid. stop. On hésite à acheter du pageot ou des calamars dans les grandes surfaces, même si les poissonniers rassurent l'air sûr. Par contre, on achète les yeux fermés des sardines ou des ombrines au marché central, jamais congelées ou surgelées. stop.