Les ateliers de formation en cinéma, organisés en marge des travaux de la 3ème édition du Festival du court métrage de Ouarzazate, constituent une occasion pour forger les talents des jeunes en vue de renforcer leurs capacités cinématographiques, a souligné le directeur artistique du Festival, Mohamed Hafidi. Ces ateliers, encadrés par des réalisateurs et critiques cinématographiques éminents, vise à faire connaitre la méthode de l'écriture du scénario et de l'élaboration de la stratégie de production des projets cinématographiques auprès des jeunes, a indiqué M. Hafidi, notant que ces formations s'assignent également pour objectif de rendre le jeune réalisateur capable de s'exprimer, de narrer des histoires et de véhiculer des messages. C'est une occasion pour que les participants puissent acquérir les outils pragmatiques et méthodiques nécessaires pour améliorer leurs projets cinématographiques, comprendre le processus de l'écriture scénaristique et maitriser les techniques et les éléments du scénario, a-t-il relevé. Quinze films sont en lice à la compétition officielle de la troisième édition du Festival du court métrage de Ouarzazate, à savoir "Amour" (14 minutes) de Mohamed El Asri, "Blocophobia" (7 min) de Driss Bouserhane, "danse de la mort" (15 min) de Atiqa El Aqel, "danse du clown" (15 min) de Mohamed Farah Laawan, "dernier souffle" (8 min) de Abdelhafid Aissaoui, "Détails" (6 min) de Adil Auja, "Enigme" (15 min) de Fidaa Sbai et "Point d'interrogation" (5 min) de Bouchaib Massoudi. Il s'agit également des films "Réfraction" (5 min) d'Al Houcein Boussaber, "La route de la ruine" (9 min) de Merouane Chiguer, "Sucre au goût amer" de Zahra Khayali, "Bouchidou" (5 min) de Said Ouhninou, "Mémoire noire" (17 min) de Sakina Bouchit, "Pomme" (11 min de Morad El Abbari) et "Graine de sable" (10 min) de Salim El Kadiri.