Etonnante déclaration du président du conseil de la ville après un festival de Meknès qui a englouti 140 millions de centimes sans visibilité, ni impact économique probant. Le président a accusé, explicitement certains journalistes et correspondants de vouloir monnayer leur service. Nous relatons avec stupéfaction les propos du président, et nous l'invitons, si ses accusations s'avèrent en concordance avec la réalité, à poursuivre en justice ces personnes qui nuisent à la pratique journalistique et portent atteinte à l'image de la profession. Le président est tenu à dévoiler ces journaleux pour que les organes de presse qui les accréditent prennent les mesures nécessaires, sinon c'est lui qu'on accusera de complicité, de tentative de déstabilisation de la presse locale ou du moins de couvrir des faits qui représentent un délit devant la loi. On se demande d'ailleurs pourquoi le président n'a pas carrément utilisé le numéro vert du ministère de la justice pour mettre fin à ses pratiques répressives et condamnables. Les dernières pluies qu'a connues la cité ismaïlienne ont dévoilé une défaillance en infrastructure très préoccupante. une semaine pluvieuse aura suffi pour se rendre compte que presque rien n'a été fait pour éviter les scénarios catastrophiques des années passées. Entre affaissement des chaussées, débordements des canalisations des eaux usées ou encore des nids de poules à chaque coin de rue à Zaitoune, Zahwa, Bassatine, Kamilia causant des désagréments à la population. Les voies ont été totalement submergées par les eaux et l'infrastructure destinée à l'évacuation des eaux pluviales a montré ses limites. Meknès souffre de plus en plus d'un phénomène qui progresse en toute impunité, celui de l'occupation du domaine public. Il est presque impossible de passer par une rue ou un boulevard de la cité ismaïlienne sans se rendre à l'évidence, les trottoirs sont envahis par les tables de café, et par les marchandises qui débordent des boutiques commerciales, sans aucun respect ni de la loi ni des droits des citoyens. Des trottoirs réservés en principe aux piétons sont occupés par des bonbonnes de gaz, des chaises, des constructions métalliques obligeant les piétons à emprunter la voie carrossable au risque de se faire renverser. Les autorités locales, après certaines actions de lutte sporadiques, semblent désarmées, C'est dommage. Un important incendie s'est déclaré à proximité du souk aux fruits et légumes Place d'Arme en plein centre de Meknès. Selon les premières informations l'incendie a eu lieu dans la nuit du lundi/mardi. Les pompiers sont intervenus pour venir à bout des flammes. Selon des victimes, les dégâts matériels sont très importants et l'origine de l'incendie est toujours indéterminée.